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Selon Mohammed Moursi, membre de la direction politique des Frères musulmans et directeur de leur campagne, le pouvoir refuse de voir l’opposition islamiste participer à la bataille pour les élections législatives égyptiennes, qui se tiendront le 28 novembre. Depuis le lancement de l'offensive des Frères musulmans, le 9 octobre, près de 600 de leurs membres ont été arrêtés, puis emprisonnés ou relâchés. En Égypte, il est interdit de former des partis politiques religieux, et les Frères musulmans ne sont pas reconnus officiellement. Pour pallier cette interdiction, le mouvement présente ses candidats comme des « indépendants », ce qui lui a déjà permis de remporter un cinquième des sièges en 2005.