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Face à la multiplication des agressions de femmes dans la rue, le Sénat égyptien s’est positionné : les femmes sont considérées comme "100 % responsables" de ce qui leur arrive. Les activistes répondent en créant des milices d’intervention. La tension autour du sujet est telle que chaque force politique doit se positionner. Avant les déclarations du Sénat et du représentant de la police, un prêcheur islamiste, Abu Islam, a déclaré, début février sur la chaîne de télévision privée al-Oum, que les "femmes se rendant à Tahrir sont des croisées et des veuves qui ne cherchent qu’à se faire violer". Ses propos ont suscité l’indignation de l’opposition.