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Tandis que la prochaine élection présidentielle à Djibouti doit avoir lieu en 2016, les partis d'opposition peinent à faire entendre leur voix. Force est de constater qu'ils continuent d'être étouffés par le pouvoir sans partage de l'actuel chef de l'Etat, Ismaël Omar Guelleh. A Djibouti, il se pourrait bien que le scrutin présidentiel de 2016 tourne à la mascarade. Tous les éléments sont réunis : un chef de l'Etat, Ismaël Omar Guelleh, qui rechigne à céder son trône présidentiel – et ce malgré plusieurs annonces en ce sens – au prix de retouches constitutionnelles à répétition, une opposition qui, en dépit d'un accord-cadre signé en décembre 2014 avec la majorité présidentielle, ne parvient toujours pas à exister démocratiquement. Une crise politique est désormais bien établie, la situation interne de cet Etat de la Corne de l'Afrique risquant à présent de le faire exploser, selon le président de la Ligue djiboutienne des Droits de l'homme.