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L’historien et philosophe camerounais Achille Mbembe dénonce toujours l’imbrication du militaire dans le politique au pays d’Alassane Ouattara. Pour lui, «tout est à reprendre, à repenser» en matière de démocratie en Afrique. L’«afropolitanisme», concept de son invention, n’est ni le panafricanisme des pères des indépendances, ni la négritude chère à Senghor et Césaire. Cette citoyenneté créole, telle que l’auteur en fait quotidiennement l’expérience en Afrique du Sud, «est une manière d’être au monde qui refuse, par principe, toute forme d’identité victimaire».