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Après dix années au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, entend s'imposer comme un "contre-pouvoir" au régime d’Alassane Ouattara. Un pari difficile pour une formation politique décapitée de ses cadres. Pour le FPI, tout ou presque s’est écroulé lorsque Laurent et Simone Gbagbo, terrés dans leur bunker, ont été arrêtés le 11 avril dernier par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), favorables à Alassane Ouattara, aujourd’hui président de la République. Selon le directeur du projet Afrique de l’Ouest à International Crisis Group (ICG), le FPI est aujourd’hui "très fragilisé".