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Le président burkinabè Michel Kafando a rejeté le "diktat" de la garde présidentielle qui, en réclamant début février la démission du Premier ministre Isaac Zida, avait provoqué un début de crise politique au Burkina Faso. "Cette crise nous aura révélé le refus du peuple de se laisser caporaliser, de se laisser imposer un diktat par une fraction de l'armée", écrit le président Kafando dans une déclaration communiquée jeudi 12 février. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Ouagadougou pour demander la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle, l'un des piliers du régime de l'ex-chef de l'Etat Blaise Compaoré, balayé fin octobre par la rue après 27 ans de règne.