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A côté des détournements de fonds et autres malversations qui font la Une des médias burkinabé, il y a cette corruption discrète dont on parle peu mais qui est aussi fatale. La Banque mondiale, à la faveur de la publication du rapport sur le développement humain, a mis en lumière ce phénomène qui compromet la croissance économique. Pour le contrôleur général d’Etat, les organes de contrôle traitaient déjà le sujet bien avant que le concept ne soit élaboré. Il a illustré son propos en évoquant les missions de contrôle sur la présence et la ponctualité des agents dans les services publics, l’utilisation abusive des biens de l’Etat (véhicules, branchements d’électricité et d’eau), etc.