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Les caisses de l’État burkinabè ne sont pas franchement pleines, en cette période de transition politique. En cause, des magots qui auraient quitté le pays en même temps que les dignitaires renversés fin octobre, et des investissements étrangers gelés par des acteurs économiques attentistes. Pour les investissements, il faudra convaincre par des élections calmes et crédibles, prévues pour octobre prochain. Pour les biens détournés, on ne pourra espérer en récupérer une partie que lorsque la Haute cour de justice aura statué sur les anciens pontes que l’on vient de mettre en accusation. Pris à la gorge par la quadrature du budget national, le président Michel Kafando et son gouvernement ne peuvent que traquer les gaspillages…