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Réélu pour un second mandat, le président du Botswana, Ian Khama, va devoir s’attaquer au chômage dans ce pays d’Afrique australe affecté par les fluctuations du marché du diamant, principale richesse nationale. Le scrutin de vendredi 31 octobre a été marqué par une relative poussée de l’opposition, qui avait accusé M. Khama d’autoritarisme et de ne pas avoir su diversifier suffisamment l’économie pour préserver les emplois, au moment de la crise du diamant. Pays de seulement deux millions d’habitants, considéré comme la démocratie la plus apaisée et la moins corrompue d’Afrique, le Botswana votait pour élire ses députés, qui doivent eux-mêmes formellement élire le président.