Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Au Bénin, on a l’impression que la classe politique a la queue dans les jambes. Pour ne pas dire qu’elle est en train de perdre ses repères, elle observe un silence inquiétant sur des sujets d’actualité qui l’auraient pu l’approcher un peu plus du peuple. Tout d’abord, il y a le problème de l’incertitude sur la tenue à bonne date des prochaines élections communales et municipales. En dehors de la guerre entre opposants et mouvanciers à l’Assemblée nationale autour du nombre de postes du Comité d’orientation de supervision (Cos) de la Lépi, aucun parti politique ne se préoccupe de la question.