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A la prise de pouvoir de Yayi en 2006, nombreux sont les Béninois qui ont cru en sa volonté de débarrasser le pays de la corruption et de la mauvaise gouvernance. Mais grande est leur surprise de constater qu’à deux ans et demie de la fin de son second mandat, ses maux qui gangrènent le pays sont toujours à l’ordre du jour. Les valeurs morales que sont la probité, le sens du respect du bien public et l’intégrité prônées par la charte nationale pour la gouvernance du développement se sont enlisées. Et pour cause, l’impunité, la corruption et la mauvaise gouvernance tant décriées sous le régime précédent sont revenues au galop.