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La personnalité charismatique et brutale de Jonas Savimbi, un des premiers seigneurs de guerre à avoir financé son armée avec les "diamants du sang", continue de hanter l’Angola dix ans après sa mort. Pour ses détracteurs, son héritage restera, celui d'un homme qui a refusé la paix quand son groupe rebelle a perdu des élections organisées par l'ONU face au Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), le parti au pouvoir, en 1992. Savimbi a dénoncé des fraudes, s'est retiré d'un duel annoncé contre le président sortant José Eduardo dos Santos, et a repris le maquis pour mener une guerre de terreur destinée à rendre le pays ingouvernable.