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Longtemps accusé de fermer les yeux sur les malversations de son équipe, le président sud-africain Jacob Zuma s’est enfin séparé, le 26 octobre, de deux ministres accusés de corruption, tandis qu’il a suspendu le chef de la police le temps d’une enquête. Tous trois avaient été mis en cause par l’autorité anti-corruption, dont les équipes sont notamment chargées d’éplucher les comptes de l’administration. Le président a également nommé la commission d’enquête qu’il avait annoncée à la mi-septembre sur la corruption présumée entachant le plus gros contrat d’armement conclu depuis la fin de l’apartheid. Le dossier remontait à 1999, et semblait enterré.