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Le nouveau patron du parti au pouvoir en Afrique du Sud, a choisi de rester silencieux face aux questions soulevées par son élection à la direction de l'ANC, un poste tremplin pour la présidence de la République alors qu'il risque l'inculpation. La Constitution sud-africaine ne prévoit pas d'immunité présidentielle. Une élection ne le mettrait donc pas, même temporairement, à l'abri de poursuites. Dans le même temps, rien dans la loi n'empêche M. Zuma de se présenter s'il est inculpé. L'intéressé lui-même répète qu'il se retirerait s'il était condamné, mais n'a jamais évoqué son attitude en cas d'inculpation.