L'Anc, au pouvoir depuis 20 ans en Afrique du Sud, s'inquiète sérieusement de sa perte de popularité. C'est ce que révèle le plus gros quotidien sud-africain, le Mail and Guardian, qui cite un rapport interne au parti. Dans ce document, son secrétaire général, Gwede Mantashe, s'alarme de l'érosion de tous les partis de « libération nationale » dans la région : Mozambique, Botswana, Afrique du Sud. Gwede Mantashe met en garde. L'Anc risque de perdre le pouvoir si elle ne réagit pas. Il s'agit d'un aveu honnête, direct, mais pas public. En 5 ans il a dû faire face à deux révoltes qui se sont soldées par la création de partis dissidents dont les Combattants pour la liberté économique (Economic Freedom Fighters - EFF) de Julius Malema qui, après un an d'existence, a remporté 6,4 % des voix aux élections. Mais surtout le parti est en déclin dans quasiment tous les gros centres urbains, ainsi qu'auprès de la jeunesse.
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