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L'indépendance de la justice post-apartheid en Afrique du Sud est mise à rude épreuve à l'approche d'un procès pour corruption du président du parti au pouvoir qui ravive les soupçons de manipulation du judiciaire par le politique. Elu à la mi-décembre à la tête du Congrès national africain (ANC), Jacob Zuma doit comparaître en août pour répondre de corruption, racket, blanchiment d'argent et évasion fiscale.
Depuis que l'assignation lui a été délivrée, le 28 décembre, ses partisans crient à la machination politique, une accusation très populaire dans un pays marqué par la justice instrumentalisée du régime d'apartheid.