Pour son premier discours en terre d’Afrique, Barack Obama avait promis de changer le monde. C’était le 4 juin 2009, au Caire. Le nouveau président américain, portant le nom d’un père kényan, n’était entré en fonction que depuis quelques mois à la Maison Blanche. Il arrivait à présent sur le continent de ses ancêtres pour annoncer un « nouveau départ », en forme de réconciliation entre les Etats-Unis et une partie de la planète. Et il le faisait depuis la grande université Al-Azhar, « phare de l’érudition musulmane », selon ses mots, et orgueil du continent africain. Certes, il ne s’agissait que d’un discours prononcé en Afrique, et non d’un discours sur l’Afrique. Comme si le président Obama, en raison de ses origines, était le seul dirigeant de la première puissance mondiale capable de changer les règles du jeu à l’échelle planétaire, et d’instaurer de nouvelles lignes d’entente.
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