Si certains états d'Afrique subissent la baisse des cours du pétrole, d'autres en profitent pour tirer leur épingle du jeu. Le recul des cours du pétrole prive l'Afrique d'un carburant essentiel à sa croissance. Car beaucoup de pays du continent vivent de leur sous-sol minier et pétrolier. Ce que les économistes appellent le syndrome hollandais ou la malédiction des matières premières affecte ces États trop dépendants de l'or noir qui n'ont pas su diversifier leur économie, à l'image de l'Angola, du Tchad ou du Gabon, où les exportations d'hydrocarbures pèsent plus de 80 % du total, jusqu'à presque 100 % dans le cas angolais. Les ressources naturelles représentent presque 40 % du Pib pour ces pays. Le poids des matières premières a beaucoup augmenté depuis dix ans en Afrique centrale, qui regroupe la quasi-totalité des pays exportateurs de pétrole subsahariens, au prix d'une baisse des autres secteurs, en particulier l'agriculture.
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