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L'ancien avion personnel du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, stationné en France, fait l'objet d'une bataille judiciaire à Perpignan entre un créancier koweïtien et une agence gouvernementale libyenne. Une audience a eu lieu à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Le tribunal doit rendre sa décision le 23 novembre. Une agence gouvernementale libyenne a fait valoir ses droits lundi 19 octobre devant le tribunal d'instance de Perpignan sur l'avion qu'un créancier koweïtien souhaite vendre aux enchères. L'appareil luxueusement aménagé avait fait l'objet d'un contrat de réparation et de maintenance signé entre le gouvernement libyen de transition et Air France, qui en a confié l'exécution à l'un de ses sous-traitants. L'un des plus gros conglomérats du Moyen-Orient, la société Al-Kharafi, s'en est saisi et compte le vendre aux enchères, pour une mise à prix de 60 millions d'euros.