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Environ 60 pour cent des pays où le paludisme est endémique n’ont pas d’informations sérieuses sur la qualité des médicaments disponibles pour traiter cette maladie mortelle, indique une étude récente. Cette étude, publiée dans l’édition du mois d’avril du Malaria Journal, a analysé 251 rapports publiés depuis 1946 dans 104 pays où la maladie est endémique. Elle a conclu que, sur les 43 pays disposant d’informations sur la qualité des antipaludiques, plus de la moitié – 25 pays – ne disposait que d’un ou deux rapports accessibles au public. Cela veut dire que les Etats qui s’efforcent de limiter le nombre de médicaments de mauvaise qualité inférieure ou illicites disponibles sur les marchés sont souvent incapables d’évaluer l’ampleur du problème dans leur pays. Le rapport a conclu que sur les quelque 10 000 antipaludiques testés à travers le monde, 30 pour cent ont échoué aux tests de qualité.