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Le gouvernement kényan va tenter d’empêcher la comparution en avril, devant la Cour pénale internationale (CPI), de six responsables kenyans mis en cause dans les violences postélectorales de 2007-2008. Selon le communiqué du gouvernement kenyan, le Statut de Rome, fondement juridique de la CPI, donne la possibilité aux accusés et à leur gouvernement "de contester la recevabilité du dossier ou la juridiction" de la CPI. Nairobi mène depuis plusieurs mois un intense lobbying diplomatique, auprès des pays africains et du Conseil de sécurité de l’ONU, pour suspendre la procédure en cours de la CPI pendant un an afin qu’elle puisse être gérée par la justice kenyane.