La présidence de l’Assemblée générale de l’Onu a été attribuée, mercredi 11 juin, à l’Ouganda après une pré-sélection par le groupe régional des Etats d’Afrique. C’était effectivement au tour des Etats de ce continent de nommer un pays, en vertu d’un système de rotation. C’est ainsi que Sam Kutesa, ex-ministre ougandais des Affaires étrangères, a été élu par acclamations sans vote, avant d’être félicité par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon. Mais la nomination de ce dernier à la tête de l’Assemblée générale fait polémique. Human Rights Campaign, une association de lutte pour les droits des homo, bi et transsexuels, a qualifié sa présidence de «tache dans les efforts des Nations unies pour protéger les droits de tous les individus». Le président de l’Assemblée générale de l’Onu, élu pour un an, a assuré qu’il n’était «pas homophobe». Tant que les homosexuels «restent dans leur intimité, je n’ai aucun problème», a-t-il dit.
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