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Devant la hausse vertigineuse des produits de grande consommation, le nouveau gouvernement burkinabé n’avait pas d’autre choix que d’agir au plus vite. La faute, notamment, à la surfacturation douanière qu’ils doivent surmonter à chaque importation. Par exemple, pour un bidon d’huile acheté à 13.095 FCFA (30 dollars), l’Etat exige 3.250 FCFA (7 dollars) de frais de douane, soit près du quart du prix d’achat. Il y a également des problèmes de monopole. A titre d’illustration, pour l’importation du riz, la Chambre de Commerce burkinabé ne signe pas d’autorisation en deçà d’une quantité de 1000 tonnes, donc, 300 millions de FCFA (650.000 dollars) pour les fournisseurs les moins chers.