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Pauvre Obama. Je le plains. Dès le début de sa rencontre avec l’Histoire, il a prononcé le Discours du Caire. Un grand discours. Un discours inspirant. Un discours édifiant. Il s’est adressé à la jeunesse éduquée de la capitale égyptienne.

La chute de Morsi et la fin du règne des Frères musulmans (Fm) sont survenues comme prévu. Premièrement les Fm ont poursuivi la même politique néolibérale que Moubarak et même pire. Ils ont été incapables de résoudre les problèmes de la population égyptienne.

Je rentre de la campagne où les élections n’ont aucune, alors aucune, résonance.

L’Égypte et la Thaïlande ont peu de choses en commun, excepté dans un domaine. Dans ces deux pays, à différentes époques, les gens instruits qui se targuent d’être des démocrates ont fini par se féliciter des coups militaires contre leurs gouvernements élus.

Le Sefafi s’était insurgé contre la décision de la Cour électorale spéciale (Ces) qui, le 3 mai dernier, avait validé des candidatures à l’élection présidentielle manifestement entachées d’irrégularité.