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On les a matraqués, refoulés et ils se sont même fait tirer dessus, mais les militants égyptiens sont revenus dans le centre du Caire pour maintenir la flamme de leur révolution avec cette fois des pinceaux et des pots de peinture pour s’attaquer aux murs. Officiellement, ces murs visent à protéger des bâtiments officiels souvent pris à partie dans le contexte politique volatile qui règne depuis l'an dernier, et qui pourrait se tendre à nouveau avec l'élection présidentielle prévue fin mai. Mais pour les manifestants, ils témoignent d'une volonté de morceler le quartier afin d'empêcher les cortèges de protestation. La réponse au béton se fait à coups de pinceaux, mêlant humour, espoirs et colère.