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Les populations gabonaises les plus démunies paient le prix fort de la grève des personnels de santé, qui s’enlise dans un dialogue de sourd avec la suspension, depuis le 27 janvier dernier, du service minimum dans les structures sanitaires publiques de l’ensemble du pays. L’implication du Premier ministre qui a multiplié les exhortations pour la reprise du service minimum, code d’éthique et serment d’Hippocrate à l’appui, n’a pas ébranlé la détermination du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS). Les grévistes réclament une augmentation de la prime de logement et l’attribution d’une prime hospitalière.