Pambazuka News 8: Eleições em Angola

Si la traite négrière et le système esclavagiste du XVe au XIX siècle ont récemment été reconnus par la France et par l’ONU comme des crimes contre l’humanité, ils constituent pourtant l’un des aspects de l’histoire les moins bien transmis. La colonisation, à laquelle ils sont étroitement liés, a très longtemps souffert de silences ou d’interprétations erronées qu’il est encore difficile de surmonter.

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Malgré le lobbying de géants comme Yahoo !, Google ou Microsoft et de personnalités comme le père fondateur de l’internet, Vinton Cerf, les députés américains ont adopté une loi qui met un terme à la neutralité du Net. Cette nouvelle législation, qui pourrait instaurer les premières autoroutes de l’information à péage, a suscité une vive inquiétude dans le monde de l’internet où les réticences sont nombreuses.

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Les remous de la mondialisation n'auront épargné aucun secteur. Et le monde de l'audiovisuel, qui est un des plus importants dans la diffusion de cette ‘pensée unique’, n'échappe pas à la règle. Cette situation n'a apparemment pas échappé aux producteurs et promoteurs de télés privées qui s'approprient cette maxime biblique ‘unis, nous vaincrons’.

L'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) procède actuellement à un appel à candidatures pour trois séminaires de formation professionnelle dans le cadre de son projet «Utilisation Durable de l'Énergie» et à un appel à communications dans le cadre des 2èmes Journées scientifiques sur l'Economie de l'environnement.

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Par centaines de millions, des enfants sont contraints de travailler alors même qu'ils devraient apprendre et jouer. Ces enfants, mais aussi leurs familles et leurs pays, perdent ainsi l'occasion de se développer et de prospérer, a déclaré l'UNICEF aujourd'hui. « Ces enfants sont spoliés de leur enfance même », a déclaré aujourd'hui Mme Ann M. Veneman, Directrice générale de l'UNICEF, lors de la Journée internationale contre le travail des enfants.

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La Fondation Roi Baudouin, association humanitaire patronnée par la famille royale belge, organise, le 16 juin 2006, une « journée de la jeunesse africaine », à la mémoire des enfants sud-africains victimes de l’Apartheid et de deux jeunes Guinéens - Yaguine et Fodé - retrouvés morts, le 2 août 1999, à l’aéroport de Bruxelles, dans le train d’atterrissage d’un avion venant d’Afrique.

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A l'occasion d'IDAY (journée internationale de l'enfant africain) qui sera célébrée ce vendredi (16 juin), le collectif d'ONG et d'associations organisatrices de la journée, à travers un manifeste déposé auprès des autorités africaines et européennes, plaide pour une scolarisation digne des enfants du continent. Le système éducatif africain, dans sa globalité, est confronté à plusieurs défis : accès, abandon, redoublement, qualité des apprentissages, faible taux d'alphabétisation, etc.

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Les projecteurs des 10e Ecrans noirs se sont éteints très tard dans la nuit du 3 au 4 juin 2006 à Yaoundé, nonobstant un sabotage d'électricité de la cérémonie de clôture. Rendez-vous est pris du 2 au 9 juin 2007 pour la 11ème édition. Reste en mémoire cette décennie d'action cinématographique dans la ville aux 7 collines.

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L'équipe" sera diffusée durant la période du Mondial par quatorze radios de proximité. L'équipe", est le nom d'un feuilleton radiophonique qui passe sur les ondes des chaînes locales, depuis le 1er juin. Cette information a été donnée récemment, au cours d'un point de presse, au siège de l'ONG Search common ground, aux Deux-Plateaux. Le feuilleton, composé de vingt-six épisodes de quinze minutes chacun, est une production de cette ONG.

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Revenues au bercail depuis le 17 mars dernier, suite aux combats que l'armée bissau-guinéenne a menés contre les positions de Salif Sadio le long des villages de Sao Domingo, en Guinée-Bissau, les anciens déplacés et autres réfugiés du village de Fanda et de Guidel Bambadinka, entre autres localités de l'arrondissement de Niaguis, ont reçu, le samedi 20 mai, un important don de vivres et de matériels de la part de l'association Ajak-Lukaal de Niaguis, grâce à un appui du Programme spécial Casamance de la coopération allemande au Sénégal.

Une mission parlementaire belge, essentiellement féminine, a séjourné la semaine dernier en République démocratique du Congo. Où les députées belges sont venues échanger avec les Congolaises candidates aux élections prochaines en RDC. Avant de regagner leur pays, ces députées se sont prêtées aux questions du Potentiel. Céline Fremault, députée bruxelloise CDH, président des femmes, dit être venue en RDC, « à quelques semaines de la tenue des élections, encourager les Congolaises à participer massivement à ces scrutins ».

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De plus en plus dans le monde et plus précisément en Afrique, la gent féminine est victime de certains maux dont elle ignorait pour la plupart, l'existence. Parmi ceux-ci, on distingue ceux qui ont directement rapport avec la fonction de reproduction de la femme. C'est le cas de la fistule vésico-vaginale et celle recto vaginale, des anomalies qui touchent de nombreuses femmes.

Le taux de séroprévalence en Côte d'Ivoire, qui était de sept pour cent, est passé à 4,7 pour cent, a révélé, samedi, le quotidien 'Notre Voie', citant les résultats d'une enquête transmise mercredi dernier au ministère ivoirien de la Lutte contre le VIH/SIDA. Ce travail, le premier du genre dans ce pays d'Afrique de l'ouest, a duré une année.

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Le district de Garissa, dans la Province du Nord-Est (NEP) aride et semi-aride du Kenya, a abrité les événements nationaux marquant la Journée mondiale de l'environnement (5 juin), qui s'est focalisée cette année sur la protection des terres arides, et de ceux qui y habitent. Selon une information fournie par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) sur le site Internet de la Journée mondiale de l'environnement, une terre aride est une région de faible pluviométrie et de forte évaporation.

En l'espace de trois jours les hôpitaux publics de la ville de Yaoundé ont fait parler d'eux. Et pas du tout en bien. C'est d'abord l'hôpital général qui avait défrayé la chronique dans la nuit du 28 mai dernier : une panne d'électricité permet de découvrir que cet établissement, annoncé comme "hôpital de référence" à sa création, fonctionne tout bonnement sans un groupe électrogène fonctionnel, parce que celui qui est là est tombé en panne depuis on-ne-sait-quand et ne sert que de décor.

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Deux figures emblématiques de la société civile congolaise risquent de retourner en prison, mardi 13 juin, pour "faux et usage de faux en écriture". En avril, c'est pour "abus de confiance" que Christian Mounzéo et Brice Mackosso avaient été incarcérés trois semaines. Il leur était reproché d'avoir détourné des fonds d'une ONG, et seules les pressions d'associations, de l'épiscopat, de parlementaires américains, de la Banque mondiale et de Paris avaient permis leur libération.

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Une dizaine de morts, plusieurs dizaines de blessés et des dégâts matériels, c’est le bilan de la journée du lundi 12 juin en Guinée qui a vu s’affronter les forces de l’ordre et les lycéens. Ces derniers étaient en colère contre les enseignants qui suivent la grève générale lancée le 8 juin et ne sont pas venus surveiller les épreuves du baccalauréat. Au vu de la situation, le gouvernement a annoncé le report des examens.

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Au-delà des souffrances endurées et des risques encourus, les mutilations sexuelles féminines exposent les femmes, et leurs enfants à naître, à de graves complications lors de l'accouchement. Au point que l'OMS part de nouveau en guerre contre ces pratiques. Une décision motivée par les résultats d'une étude auprès de 28 400 femmes de six pays africains : Burkina Faso, Ghana, Kenya, Nigeria, Sénégal et Soudan. Les chiffres sont saisissants, avec une augmentation de 30% du risque de césarienne et surtout de 70% des suites hémorragiques d'accouchement !

Après avoir patiemment attendu son tour, Mohammed Ibrahim, un Soudanais de 18 ans, a montré aux ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité les brûlures faites sur son dos et sur sa tête par des miliciens arabes djandjaouids. L'histoire, terrifiante, se répète dans de nombreux villages des zones frontalières au Soudan et au Tchad voisin, où les mêmes groupes ethniques se retrouvent de part et d'autre des frontières.

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Le procès de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien, accusés d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens, a été reporté mardi au 20 juin après une brève audience devant la cour criminelle de Tripoli. Le juge Mahmoud al-Houweissa a décidé de reporter au 20 juin le procès une heure après son ouverture en présence de tous les accusés et de leurs avocats.

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La Commission européenne a annoncé mardi qu’elle allait débloquer 10 millions d’euros pour venir en aide à 12 millions de personnes dont l’existence est directement menacée par la sécheresse dans la grande Corne de l’Afrique. L’ambition de l’UE est d’aider les populations à faire face aux effets de la sécheresse, en « planifiant des mesures d’urgence et en renforçant les systèmes d’alerte précoce existants ».

Voilà un fait particulièrement tragique resté longtemps dans la mémoire des Sénégalais. L’histoire des femmes de Nder qui, un mardi du mois de novembre 1819, se sacrifièrent collectivement pour ne pas tomber entre les mains d’esclavagistes maures. Un bel acte de résistance à découvrir dans le livre de Sylvia Serbin, Reines d’Afrique et héroïnes de la diaspora noire, éditions Sépia.

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Un récent sondage publié en Afrique du Sud montre que l'action du président Thabo Mbeki est perçue de façon très positive par ses concitoyens. 77 % des aud-africains approuvent en effet l'action de Thabo Mbeki, ce qui situe ce dernier pas loin de Nelson Mandela qui se tenait à 79 % d'opinions favorables en 1998. C'est le plus haut taux d'approbation jamais enregistré par Thabo Mbeki, en hausse de 26 % par rapport à l'année 2000 où son taux d'approbation se situait à 51 %.

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Quand une femme de 46 ans a embarqué, il y a deux semaines à bord d'un avion à destination du Sud-Soudan, elle est devenue le 1000ème réfugié soudanais à rentrer au bercail depuis que le HCR a commencé à organiser, en décembre dernier, des rapatriements volontaires à partir du camp de réfugiés de Kakuma, dans le nord-est du Kenya.

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Les leaders des organisations des communautés de descendance africaine du Brésil, de Costa-Rica, de Honduras, de la Colombie, de l’Equateur, du Panama, d’Haití, des Etats-Unis, de Porto-Rico, du Canada et de la République Dominicaine, qui se sont réunis à Santo Domingo, République Dominicaine, les 2 et 3 juin 2006, ont décidé de transmettre cette position aux ministres des Relations Extérieures des Amériques qui participent, du 4 au 6 juin 2006 à Santo Domingo, à l’assemblée générale annuelle de l’Organisation des Etats Américains(OEA).

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Si vous êtes...
* Responsable d'un projet communautaire (ONG, association) utilisant
les technologies des réseaux informatiques
* A la recherche d'une formation sur les technologies sans fil de
communication pour augmenter votre champ d'action
* Dans un pays d'Afrique du Nord
... alors nous vous invitons à postuler pour participer à l'atelier
sur les technologies sans-fil.

L’Association pour le progrès des communications (APC) condamne la détention injuste de blogueurs et de journalistes ayant écrit en faveur de la liberté d’expression en Egypte. Alaa Seif Al-Islam, un blogueur de longue date et collègue d’APC, est un des quatre Egyptiens détenus depuis le 7 mai pour avoir critiqué en ligne le régime actuel.

Lamin Fatty, journaliste du bihebdomadaire gambien The Independent, a été libéré sous caution le 12 juin 2006 par le tribunal de Kanifing (10 km de Banjul, la capitale), dans l’attente de son procès pour “publication de fausses nouvelles” prévu le 27 juin. “La justice gambienne ne doit pas se rendre complice des abus des services de sécurité. En toute logique, Lamin Fatty doit être acquitté, ne serait-ce qu’en raison des nombreux vices de procédure qui ont émaillé son affaire”, a déclaré Reporters sans frontières.

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La Campagne mondiale pour l’éducation à la prévention des catastrophes sera lancée le 15 juin à l’UNESCO (18h, Salle II) par le secrétariat inter-agences de la Stratégie internationale des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (ISDR), l’UNESCO et le Comité français de la Décennie des Nations Unies de l’éducation pour le développement durable.

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Les étudiants de l’enseignement supérieur originaires d’Afrique subsaharienne sont les plus mobiles au monde : un sur 16 (soit 5,6 %) part étudier à l’étranger, selon un rapport publié par l’Institut de statistique de l'UNESCO (ISU). Les étudiants nord-américains sont pour leur part les moins mobiles, ils occupent la dernière place du classement avec seulement un étudiant sur 250 (0,4 %) qui effectue des études à l’étranger.

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Les ministres africains de l'Agriculture participant à la conférence sur les engrais à Abuja ont adopté une résolution en 11 points appelant les chefs d'Etat et de gouvernements africains à supprimer la taxe sur les engrais. Les ministres ont reconnu que l'Afrique avait besoin d'une " révolution verte" afin de permettre aux agriculteurs de sortir de la pauvreté, de parvenir à la sécurité alimentaire et de réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

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Les pays africains ont commencé jeudi à mobiliser leurs citoyens sur l'application du Traité de Plindaba qui vise à faciliter l'utilisation de l'énergie nucléaire sur le continent. Le Traité, qui avait été lancé par l'ancienne Organisation de l' unité africaine en 1994 à Plindaba en Egypte, a pour objet d'interdire le développement des armes nucléaires sur le continent.

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Dans ce petit coin de “Blog Francophone” je vais vous parler d’une selection de blogs ecrits en français sur l’Afrique et vous raconter un peu chaque semaine sur des sujets qui me paraissent interessants.

‘le pangolin’ (http://lepangolin.afrikblog.com/archives/2006/05/29/1980303.html)
continue sa discussion sur les frontières africaines héritées de Berlin (1885).

Il présente des arguments non pas pour gommer toutes les frontières actuelles sinon pour renouvelé le débat en général.

« Là où je suis contre les mêmes frontières actuelles, c’est parce que d’un point de vue anthropologique et psychologique, elles enferment dans un carcan idéologique et illusionniste la vision unitaire de l’Afrique. On ne peut pas bâtir l’unité africaine, celle des peuples avec des souverainetés qui se concurrencent.

Si les pays africains n’acceptent pas le principe de l’appartenance commune et surtout celui de l’ingérence interafricaine, alors l’Occident continuera à s’ingérer dans nos problèmes sans grand risque. Tout cela, c’est parce qu’il sait bien ce que valent nos pays : des factices républiques car c’est l’Occident qui a divisé nos pays pour mieux régner sur le continent pris dans sa globalité mondiale. »

Il est pour des Etats-Unis d’Afrique par zone géographique ou linguistique, par exemple une union entre Angola, Cameroun, Congo, Congo D.R., Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad en êtats fédéraux comme l’Afrique centrale, avec une puissance démographique, économique, militaire et éducatif pour protéger ses resources, se défendre et se déveloper.

« Selon moi les avantages sont colossaux...... Le développement fulgurant de la Chine et de l’Inde contraint l’Afrique à se diriger vers cette voie. A vouloir rester dans nos frontières et souverainetés actuelles est une attitude hautement suicidaire car la pression sur les ressources naturelles devient de plus forte presque impossible à tenir. Dans cette configuration l’Afrique detient à elle seule plus de trois-quarts de toutes les resources encore disponibles sur terre et mer. »

‘ForumRéalisance’
(http://realisance.afrikblog.com/archives/2006/06/03/2019048.html)
nous rapelle des dangers de l’appel à la ‘tolérance’ et ce que ceci peut cacher :

« On entend, en ce moment, partout en occident ces appels à la tolérance, ou ces aveux encore plus ambigus à la modération ; et cependant que le racisme et l´extrémisme de droit faisaient des envols vertigineux. La question est toujours, lorsqu´on entend ces appels : à qui s´adressent-ils, et quelle est l´effet qu´on veut atteindre avec eux ? »

Souvent c’est pour sauvegarder les intérêts dominants, et empêcher l’oppressé de défendre ses droits.Il cite par exemple l’esclavage, la colonisation et la prostitution de la femme. Il conclue que la vraie tolérance c’est :

« chercher l´harmonie de la libre réalisation sensible et du respect des libertés autant individuelles que collectives, c´est permettre à chacun et à tous de s´atteler à une vie, une réalisation consciente, plus équitable et plus exigeante de l´existence humaine. »

PrinceduFleuveCongo (http://liondjo.afrikblog.com/archives/2006/05/31/1994240.html)
jette un regard critique sur la Transition en cours dans la République Démocratique du Congo et dont il voit une grande catastrophe menaçant ce pauvre pays extrêmement volatil en raison de tous les mensonges de l’état et que la vérité est absente dans le processus de Transition :

« La vérité est escamotée lorsque nous demandons ce qu’il en est des contrats miniers (300 milliards de dollars potentiellement bradés selon Robert Crem, ex PDG de la Gécamine et 15 milliards de dollars pillés en moins de 10 ans selon le rapport de la Commission Lutundula). La vérité est cachée lorsque nous demandons, avec légitimité, de connaître l’identité de ceux qui briguent un poste publique. Et nous pourrions continuer ainsi sur des pages entières ! »

Il affirme

« que le plus grand souhait du peuple est d’en finir pour toujours avec les sempiternelles souffrances attachées à la mauvaise gouvernance, à la prédation inconsidérée des ressources et des richesses du pays par tous les gouvernants et acteurs socio-politiques qui se sont succédé à la tête de l’état congolais depuis l’indépendance. »

Et il demande
« une rencontre avant le 30 juin 2006 pour une expertise et une correction des erreurs....soulignant qu’elle ne nuira pas au processus et au principal bénéficiaire de ce processus, le peuple. »

Sur le front litéraire, Kangni Alem (http://togopages.net/blog/?p=92)
nous parles de l’écrivain togolais Sami Tchak et ses masques dans ses oeuvres ‘Hermina’ « Roman des fantasmes et des mensonges humains, Hermina, roman des échecs mal assumés mais avoués sans limites, réflexion désespérée sur le sens de la vie et de la création littéraire. »

et ‘Place des fêtes’ « Entre argot, obscénité, nihilisme assumé, cynisme, retournement des clichés (pas trop clair !), Place des Fêtes annonce le décrochage violent et définitif de la nouvelle génération des Noirs issus de l’immigration des valeurs patriarcales. A qui la faute ? »

Il discute de la sexualité dans son oeuvre « à propos des ‘ tendances’ (mot très connoté) de Sami Tchak à travailler la question sexuelle. », et d’une de ses préoccupations dans ces romans : « pourquoi le politique était toujours en retrait dans ses romans, à l’exception de La Fête des masques » . Il nous recommande un lien vers une lecture éclairante de ‘Hermina’ et un qutre vers un entretien qvec l’auteur.

SEMEtt ou l’étincelle noire (http://semet.blogspot.com/2006/06/info-semettsymposium-international.html) nous annonce a Dakar un SYMPOSIUM INTERNATIONAL

Sous le parrainage du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique classé de la République du Sénégal

THEME : Communication et société chez les wolof
DATE : du 03 au 06 juin 2006
LIEU : Université Gaston BERGER de Saint Louis du Sénégal

En attendant la suite la semaine prochaine .....

* Cherynne Carayan, Libanaise, est née à Beyrouth en 1963. A partir de 1975, début de la guerre du Liban, elle s'installe à Londres. Professeur de mathematiques, elle a etudié la littérature arabe et africaine (Masters de littérature comparée de SOAS, Londres). Maintenant Cherynne habite l'Espagne et étudie l'Espagnol et envisage de changer de profession et devenir traductrice.

*Veuillez envoyer vos commentaires à :

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La Commission de l'Union africaine lance un appel d'offres pour la fourniture d’un système intégré de gestion (GIS) comprenant le système intégré de gestion financière et le système intégré de gestion des ressources humaines.
L'offre est divisée en deux sorts comme suit :
Lot 1 : Logiciel d’Application
Lot 2 : Equipement et logiciel de base

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Du 22 juin au 2 juillet prochain, le sommet de l’Union Africaine va se tenir à Banjul. En marge du sommet, Solidarity for African Women’s Rights (SOAWR), va mener une série d’activités dans le cadre de sa campagne pour la domestication du Protocole relatif aux droits des femmes en Afrique. Dans cette dynamique, Khédija El Madani défriche pour Pambazuka News les textes de lois de l’Islam et fait ressortir que la femme s’y voit accorder tous les droits. Pour El Madani « il est donc temps de revenir au vrai Islam, de suivre les préceptes du Coran et d'agir selon l'exemple de notre Prophète qui a toujours respecté la femme ».

S'il est un sujet qui fâche, c'est bien celui des droits des femmes en Islam.

Autant les Occidentaux et autres occidentalistes présentent, dans leur grande majorité, l'Islam comme l'ennemi des femmes et comme la religion qui leur dénie leurs droits les plus élémentaires, autant les musulmans, radicaux ou modérés, soutiennent que l'Islam a accordé aux femmes tous leurs droits.

Qui a tort ?

Et qui a raison ?

En fait, les tenants de chaque camp ont à la fois tort et raison car, s'il est avéré que l'Islam a constitué une véritable révolution dans le domaine des droits des femmes lors de sa révélation, en donnant aux femmes la dimension humaine que leur déniaient les us et coutumes de l'Arabie pré-islamique, qui reconnaissaient aux pères droit de vie et de mort sur leurs filles et réduisaient la veuve à un objet de la succession, dont héritait la parentèle de l'époux défunt, il est tout aussi indéniable que, au fil du temps, l'interprétation restrictive, et parfois même contraire à la parole divine, de certains ulémas a retiré à la femme ses droits, les uns après les autres.

La meilleure preuve de cet état de fait est la thèse soutenue par nombre d'exégètes (foukahas) selon laquelle c'est Eve qui est coupable du péché originel et responsable de l'expulsion d'Adam du Paradis alors que cette thèse, propre aux deux autres religions monothéistes, le judaïsme et le christianisme, non seulement n'existe pas dans la religion musulmane mais est clairement contredite par le Coran.

Ainsi, les versets de la sourate "Les limbes" (???????) affirment de façon claire et précise, qui ne peut prêter à nulle équivoque, que ce sont en même temps Adam et Eve qui ont été tentés par Satan et que ce sont eux deux qui ont succombé à la tentation et désobéi aux injonctions divines.

"Le Diable leur suggéra à tous deux …" (verset 20 "????? ????")

" Et il leur jura…" (verset 21 "? ???????")

"Alors il les fit tomber par tromperie …et leur seigneur les appela: ne vous ai-je pas tous deux interdit cet arbre? Et ne vous ai-je pas dit que le diable était vraiment pour vous deux un ennemi déclaré" ? (ver set 22
"??????? ?????...? ??????? ?????? ??? ?????? ?? ????? ?????? ? ??? ???? ?? ??????? ???? ??? ????").
"Tous deux dirent …" (verset 23 "????...").

Cet exemple illustre parfaitement à quel point plusieurs d'exégètes musulmans se sont éloignés des préceptes coraniques jusqu'à soutenir le contraire de ce qui est affirmé dans le saint Coran.

Et c'est dans le domaine du statut de la femme dans la famille que se traduit le plus cette contradiction entre l'Islam et l'éxégèse réductrice qui en est souvent faite.

C'est ainsi que la question des droits de la femme dans la sphère familiale, au lieu d'être appréhendée d'une façon globale, dans le cadre des préceptes et principes établis par le Coran et par la tradition du Prophète Mohamed, est considérée d'un point de vue restrictif et est, en quelque sorte, "délocalisée", isolée de l'ensemble harmonieux des règles et des injonctions divines et traitée de façon indépendante, ce qui a eu pour résultat de fausser complètement les choses et de priver les femmes des droits que Dieu leur a accordé.

Ainsi, petit à petit, la femme fut privée de la lumière du savoir, emprisonnée entre les murs de la maison et soumise aux ordres de son époux et tenue d'obtempérer à tous ses caprices sous peine de répudiation, au nom de l'Islam, comme si elle n'a que des devoirs par rapport à l'homme qui paraît n'avoir que des droits alors que le Coran affirme clairement qu'elle a autant de droits que de devoirs.
(verset 228 sourate La Vache "? ??? ??? ???? ????? ????????")

Par ailleurs, le Coran exhorte les hommes à bien traiter leurs épouses : "Traitez-les avec bienveillance (verset 19 sourate Les Femmes "? ??????? ????????").

- "Gardez- les de façon convenable ou séparez-vous d'elles de façon convenable".
(verset 2 sourate Le Divorce"???????? ?????? ?? ??????? ??????" ).

- Et il leur fait interdiction de leur porter préjudice : "Ne cherchez pas à leur nuire…".
(verset 6 sourate Le Divorce ("? ?? ???????..".

- " Ne les retenez pas abusivement" (verset 231 sourate La Vache "? ?? ??????? ?????..." ).

Dans le même temps le Coran fait du mariage un lien solennel.
- " Elles ont obtenu de vous un pacte solide" (verset 21 sourate Les Byzantins "? ???? ???? ?????? ?????").

Et dans le même ordre, il présente les époux comme étant chacun un vêtement pour l'autre :

-"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles" (verset 187 sourate La Vache "??? ???? ??? ? ???? ???? ??").

De même que le Coran place le mariage sous le sceau de "l'affection et de la miséricorde" (verset 21 sourate les Byzantins).

D'un autre coté, Dieu a mis les femmes et les hommes sur un pied d'égalité absolue, leur promettant pareillement le Paradis en récompense de leurs bonnes actions et les menaçant également de l'enfer de la Géhenne en punition de leurs mauvaises actions ainsi que l'indiquent plusieurs versets du Coran :

" Celui qui a fait une bonne action, qu'il soit de sexe masculin ou féminin, ceux-la entreront au Paradis" (verset 40 sourate Le Pardonneur.
" ?? ??? ????? ?? ??? ?? ???? ? ?? ???? ??????? ?????? ?????").

- " Celui qui accomplira de bonnes actions qu'il soit de sexe masculin ou féminin…". (verset 124 sourate les Femmes
"? ?? ???? ???????? ?? ??? ?? ????" ).

- " Il punit les hypocrites hommes et femmes et les mécréants et les mécréantes" (verset 6 sourate La Victoire
"? ????? ????????? ? ????????? ? ???????? ? ????????" ).

Par ailleurs, n'oublions pas que le Coran a octroyé à la femme des droits économiques égaux à ceux de l'homme en lui reconnaissant la liberté et la capacité de gérer ses biens sans main-mise du père, du frère ou du mari et des droits politiques en lui permettant de faire allégeance au Prophète, à l'instar des hommes.

Il convient de rappeler, d'autre part, que Dieu a créé l'homme et la femme d'une seule et unique âme : " O gens, craignez Dieu qui vous a créé d'une même âme " (verset 1 sourate Les Femmes "?? ???? ????? ????? ???? ???? ????? ?? ??? ?????").

Par voie de conséquence, lorsque, l'homme avilit la femme et lui porte préjudice c'est lui même qu'il avilit et c'est à lui- même qu'il porte préjudice.

C'est pourquoi prétendre que l'Islam fait de la femme un être inférieur par rapport à l'homme tient du blasphème. Femmes et hommes ont été créés par Dieu afin qu'ils Le vénèrent et les meilleurs parmi Ses créatures sont celles qui font montre de piété, sans égard aucun à leur sexe.

- "Les meilleurs d'entre vous sont les plus pieux (verset 13 sourate Les Cloisons "?? ?????? ??? ???? ??????" ).

Ce n'est donc nullement en fonction du sexe biologique que Dieu traite Ses créatures mais uniquement en fonction de leurs actions et eu égard à leur rôle social.

En conclusion, j'affirme haut et fort que les raisons pour lesquelles la femme musulmane est privée de certains de ses droits fondamentaux ne sont nullement imputables à l'Islam mais tiennent à l'interprétation inexacte de certains ulémas et que la quasi-majorité des traditions sexistes prétendues découler de la religion musulmane n'ont en réalité aucun lien avec elle et lui sont même souvent absolument contraires.

Il est donc temps de revenir au vrai Islam, de suivre les préceptes du Coran et d'agir selon l'exemple de notre Prophète qui a toujours respecté la femme.

*Veuillez envoyer vos commentaires à :

Yveline Dévérin revient dans cette nouvelle livraison apporter des éclairages sur les nombreuses tentatives de médiation entreprises dans la crise ivoirienne. Elle passe en revue les acteurs impliqués dans chacune de ces tentatives, les enjeux spécifiques et les raisons des multiples échecs qui s’en sont suivis. Son diagnostic est sans appel : malgré le caractère délicat de leur mission, bon nombre de ces médiateurs n’ont pas intérêt à ce que la crise ivoirienne prenne fin parce qu’eux aussi en tirent profit. Soit leur pays tire un profit économique ou géopolitique de la crise soit le statut de médiateur est tout simplement valorisant.

Malgré de multiples tentatives de médiations, la crise ivoirienne dure . Au-delà de la complexité de la situation du pays, cette durée s’explique aussi par l’échec des médiateurs qui se sont succédés au chevet de la Côte d’Ivoire. S’interroger sur ces échecs permet de poser la question du rôle et du fonctionnement des médiations.

Pour qu’une médiation « marche », cela suppose qu’il y ait une volonté commune d’aller à la paix et à la réconciliation. Le rôle du médiateur est d’abord de convaincre qu’il faut arrêter le conflit et ensuite de convaincre chaque partie de céder une partie de ses revendications pour aller vers l’autre. Pour que la médiation soit efficace, il faut qu’il y ait volonté des protagonistes et volonté des médiateurs.

Pourtant, il y a une dissonance de fait entre cette volonté officielle et les intérêts particuliers, entre ce « politiquement correct » affiché et le « géopolitiquement intéressé » que parties et médiateurs pratiquent de fait…
Si le 19 septembre 2002 marque début de la crise, les conditions de l’élection du Président Gbagbo en sont un préliminaire.

Dès la préparation des élections, un premier médiateur (« préventif ») est intervenu sans succès : le 10 août 2000 à Yamoussoukro, le Président Mathieu Kérékou du Bénin, alors président du Conseil de l’Entente (resté très discret ensuite) avait tenté de persuader le Général Gueï de ne pas se présenter aux élections présidentielles : « Fais ce que ta conscience te conseille comme bon pour ton pays ». Ne pas être candidat, tel était en effet son engagement initial.

A cette même réunion de Yamoussoukro, Alpha Oumar Konaré et Gnassingbé Eyadema avaient essayé d’obtenir qu’aucune exclusion artificielle ne soit faite à l’encontre de l’un ou l’autre des candidats. Avant eux, le président sénégalais Abdoulaye Wade avait exprimé sa vive préoccupation face au cas ivoirien.

C’est ensuite une fois la parole prise par les armes que les médiateurs se sont succédés sans interruption, se passant les uns les autres le relais de la recherche d’une paix improbable. Certains pouvant intervenir plusieurs fois à des titres parfois différents.

Du 19 septembre 2002 à mars 2006 se sont ainsi relayés :
- La CEDEAO (Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest)
- L’Union Africaine
- La France, ancienne puissance coloniale et partenaire privilégié du pays avec lequel elle a des accords de défense, médiateur que l’on pourrait qualifier de « permanent ».
- Abdoulaye Wade, Président du Sénégal, en tant que Président de la CEDEAO (2002-2003).
- Eyadema Gnasingbé†, Président du Togo, en tant que doyen des présidents des pays de la CEDEAO (médiateur récurrent jusqu’à sa mort)
- Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali, en tant que Président de la Commission de l’Union Africaine.
- Amani Toumani Touré, dit ATT, Président du Mali
- John Kuofor, Président du Ghana, en tant que Président de la CEDEAO (2003-2005)
- Omar Bongo, Président du Gabon, en tant que doyen des chefs d’Etat africains.
- Mamadou Tandja, Président du Niger, en tant que Président de la CEDEAO à partir de 2005
- Olusegun Obasanjo, Président du Nigeria, en tant que Président de l’Union Africaine de 2004 à 2006 (médiateur récurrent)
- Abdou Diouf , ancien Président du Sénégal, en tant que Président de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie).
- Thabo Mbeki, Président de la république d’Afrique du Sud, désigné comme médiateur par l’Union africaine le 7 novembre 2004.
- Mohamed VI, roi du Maroc a « failli » entrer en lice en février 2005, mais il s’est précipitamment retiré suite à un imbroglio diplomatico-politique.
- Denis Sassou Nguesso, Président du Congo, en tant que Président nouvellement élu de l’Union Africaine (2006).

Depuis mars 2005, le profil de la médiation a changé : Thabo Mbeki a été désavoué tout en restant médiateur… La CEDEAO et l’Union Africaine, sont devenus les médiateurs de référence, relayés et appuyés par l’ONU qui a mis en place en octobre 2005 un « Groupe International de Travail » (GIT) composé de membres des trois organismes et « chargé d’évaluer, contrôler et suivre le processus de paix ». La médiation a vécu et laissé place à une coercition relative.

Une médiation ne peut remplir son office que si les protagonistes sont d’accord sur le but final (la paix) mais divergent uniquement sur les modalités permettant d’y parvenir. Le rôle du médiateur est alors de faciliter la négociation sur ces dernières.

Or dans le cas ivoirien, il faut se rendre à la désagréable évidence qui s’impose à l’observation attentive des faits : tout le monde est d’accord sur le statu quo. Cette situation a même été baptisée localement du nom de « ni paix ni guerre » qui traduit parfaitement la réalité.
Le fait est que cette situation arrange tous ceux qui ont le pouvoir de le faire cesser.

Le travail de médiation devient alors « difficile », et ce d’autant plus que les différents médiateurs eux-mêmes sont dans une situation ambiguë. Quelle que soit la façon dont on observe la situation, personne n’a intérêt à ce que la situation se débloque. Ni médiateurs, ni « médiatés »…

Pendant ce temps, les médiateurs se relayent au chevet du pays.

I/ MEDIATEURS – MEDIATIONS : « ENTRE L’ÉCORCE ET L’ARBRE »

Le terme de médiateur comprend deux aspects : celui qui relie deux parties (initialement, Dieu et les hommes) c’est aussi celui qui aide à faire la moitié du chemin vers l’autre comme il l’a gardé de son étymologie (du lat. mediatorem, de mediare, servir d'intermédiaire, partager par le milieu.).

Le médiateur est l’envoyé, le commissionnaire et, en même temps, l’arbitre, mais l’arbitre qui ne siffle que s’il a l’accord des deux parties. Or il n’est pas inutile de rappeler qu’à être l’envoyé, le médiateur prend des risques, tant il est fréquent que le porteur de mauvaises nouvelles soit tenu pour responsable du contenu de son message.

Dans l’antiquité grecque, mais aussi dans bien des sociétés, on élimine le porteur du message pour éliminer le message lui-même et son contenu. On résout le problème en éliminant celui qui l’énonce. Ceci est important parce qu’on confond ainsi l’affiche et la réalité. On élimine l’affiche pour supprimer la réalité du problème. Nombre d’individus réagissent également de même : ce qui est incriminé étant l’énoncé (donc celui qui énonce) et non le fait énoncé.

Or, si sanctionner le porteur de message ne change rien à la réalité, tout se passe comme si cette sanction suffisait à résoudre le problème.

A/ On ne veut pas d’un médiateur qui soit aussi le médiateur « de l’autre » !

La médiation est le processus qui permet, lors d'un conflit, l'intervention de personnes extérieures à ce conflit, permettant de dépasser le rapport de force et de trouver une solution sans gagnant ni perdant.

Or si la crise ivoirienne dure, c’est non seulement parce qu’aucun des protagonistes n’a intérêt à sa résolution, mais aussi parce que les diverses médiations ont échoué. On ne peut relier deux parties qui ne veulent pas l’être. Mais on ne peut non plus relier deux parties qui considèrent chacune qu’elle a « raison » et que seule l’autre doit faire toutes les concessions.

Il est remarquable de voir à quel point chaque partie voudrait que le médiateur prenne son parti contre l’autre. Le bon médiateur, c’est celui qui est « pour moi »…Dès qu’un médiateur a été accepté par une partie, il est immédiatement rejeté par l’autre pour « impartialité ».

A ce jeu, le Président Mbeki a « duré » plus que les autres, mais comme les autres a été rejeté et reconnu par les deux parties, chacun leur tour… Jusqu’en août 2005, il semblait être tantôt adulé par les uns/vilipendé par les autres, en alternance, mais à partir d’août, sa « médiation » s’est « stabilisée » au profit du pouvoir en place et a donc été décrédibilisée totalement.

Avant lui, tous les médiateurs ont été soumis à ces jeux d’aller-retour : Eyadema du Togo a ainsi été tour à tour dénoncé comme « suppôt des rebelles » puis « soutien de Gbagbo », parfois dans la même semaine ! La liste pourrait continuer avec tous les médiateurs.

On assiste ainsi à un premier échec lié au rôle des médiateurs : un problème d’interprétation sur les concessions à faire et sur l’ordre de leur application, en particulier en ce qui concerne le désarmement et un éventuel référendum permettant de revoir le fameux « article 35 » de la Constitution ivoirienne (qui permet d’éliminer de la compétition à la présidence toute personne qui n’est pas « née de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine » ).

B/ Les médiateurs eux-mêmes n’ont pas forcément intérêt à ce que le processus réussisse et donc prenne fin.

Paradoxalement, les médiateurs eux-mêmes trouvent aussi quelque avantage dans cette situation. Ce qui compte est avant tout d’être médiateur et non de réussir dans l’entreprise de médiation.

Etre médiateur dans la crise ivoirienne permet en effet de valoriser ses compétences diplomatiques, de mettre en avant sa personne et son pays, de se montrer chantre du politiquement correcte et de la démocratie. Or ce qui est valorisé est la fonction de médiateur, non sa réussite.

La crise ivoirienne finit par être la « chose » du médiateur, elle lui appartient. Un exemple, parmi d’autres est celui qu’illustra au tout début de la crise, en novembre 2002, la rivalité entre les présidents Wade et Eyadéma.

Ces « Gamineries d’État » opposèrent le doyen des présidents de la CEDEAO, intervenant comme médiateur (organisation d’une rencontre à Lomé entre représentants de la CEDEAO et représentants des parties en conflit) et le Président Wade, Président en exercice de la CEDEAO, faisant ses propres propositions d’intervention et de médiation, critiquant la façon dont les opérations de négociation ont été menées par le doyen.

Le 15 novembre, un des conseillers de Wade déclare : « en raison de l'échec des négociations à Lomé le Président Wade est prêt à reprendre la médiation entre les belligérants ivoiriens, à condition d'être le seul médiateur », et le Président lui-même de préciser le 16 « Je vais demander au groupe de contact formé par les chefs d'Etat désignés pour la médiation de se réunir à Abidjan pour tirer les conclusions et voir comment on peut entamer la deuxième phase des négociations politiques » [dépêches AFP].

Notre Voie (20 novembre), le journal FPI le fustige alors ainsi « le Président sénégalais Wade a opté, depuis son élection, pour la promotion médiatique de sa personne comme une star du show-biz […].

Au nom de cette volonté de paraître vaille que vaille comme le leader de la sous-région ouest-africaine et de l’Afrique francophone, Abdoulaye Wade s’est engagé dans un conflit de leadership contre ses pairs du Togo (Eyadéma), du Nigeria (Obasanjo) et du Gabon (Bongo). Obnubilé par une telle obsession, Wade a oublié que l’échec du médiateur Gnassingbé Eyadéma signifie celui de la CEDEAO donc de son président en exercice.

L’élan politiquement correct dans ce cas serait que le Président togolais bénéficie du soutien de tous pour réussir sa mission. Nul n’a le droit de fossoyer les négociations de Lomé au nom d’un quelconque intérêt personnel. » Le site officiel du Togo précise le 15 novembre « M. Dona-Fologo insiste même sur "la manière sage, délicate et patiente avec laquelle le Président Gnassingbé Eyadema conduit la médiation".

La "sortie" du Président sénégalais ressemble davantage à une opération de promotion personnelle qu'à une réelle volonté de trouver rapidement des solutions à la crise ivoirienne. »

Le Sénégal, lui, se targue d'avoir obtenu un cessez-le-feu, le 17 octobre, entre les rebelles et les forces loyalistes, à un moment ou le « groupe de contact de la CEDEAO », qui faisait office de médiateur collectif, semblait en panne dans sa tentative de faire taire les armes.

Il a voulu relancer lui-même le processus de négociation devant l’immobilisme évident des négociations menées sous la houlette du Président Eyadéma. Devant les vives réactions qui ont suivi sa proposition, il est resté par la suite très discret, prenant même d’infinies précautions oratoires lorsqu’on lui demande son avis le 12 mars 2006 sur TV 5.

Les différents médiateurs ont tous trouvé un intérêt personnel à intervenir : Mbeki a fait oublier la mauvaise image laissée par sa politique de non lutte contre le Sida. Il essaye de raviver son image ternie au sein de l’ANC (African National Congress) où sa gestion libérale du pays est de plus en plus fortement critiquée.

Eyadéma a profité de son statu de médiateur pour faire adopter au même moment, dans la plus grande indifférence internationale une modification de la Constitution qui lui permettait d’être Président à vie, le Président Kuofor, du Ghana, est passé, grâce à la crise ivoirienne du statut de nouveau Président inconnu, à celui de Président internationalement reconnu et apprécié pour ses efforts de médiation, il est réélu sans problème en décembre 2004.

Omar Bongo a pu faire oublier les problèmes intérieurs, de même que Tandja du Niger qui avait eu une gestion très critiquée de la crise alimentaire qui survenait dans le Nord du pays l’hivernage 2005. Tous ont profité de leur statut de médiateur pour apparaître comme « politiquement corrects » alors même que leur politique intérieure était souvent montrée du doigt. On se passe le relais. La chaîne sera brisée plus tard.

Il est caractéristique que ceux qui se sont retirés très vite de toute incursion dans la médiation étaient ceux qui n’avaient rien à en retirer personnellement : Amani Toumani Touré (dit ATT) du Mali ou Mathieu Kérékou du Bénin, stables chez eux et ayant déjà acquis des galons de « bonne gouvernance », à ce moment là tout du moins.

C/ Par ailleurs, de nombreux pays africains ou tout du moins, leurs élites, tirent profit économique ou géopolitique de la situation.

Les populations des pays voisins sont lourdement pénalisées tant directement par la crise elle-même qui a chassé nombre de paysans des plantations que par la longue coupure des relations Nord/Sud, conduisant à détourner et rallonger les routes de l’importation / exportation des pays enclavés (Burkina, Mali, Niger). Les prix augmentent, les exportations sont plus difficiles.

En revanche, les dirigeants et certains opérateurs économiques ne subissent pas les mêmes difficultés. Dès le début de la crise, les différentes parties ivoiriennes demandaient l’intervention des autres pays, arguant que dans la sous-région, « la Côte d’Ivoire est incontournable », qu’elle représente « 40% des richesses de l’UMOA » (Union Monétaire Ouest-Africaine) et que l’effondrement de la Côte d’Ivoire entraînerait de facto celui de toute l’Afrique de l’Ouest.

D’autres conclusions peuvent être proposées : la Côte d’Ivoire est « incontournable » ? Certains ne voient aucun problème à ce que le « contournement » de la Côte d’Ivoire passe par eux ! Le fait est que, depuis le début de la crise, Téma (le port d’Accra, au Ghana), Cotonou, Lomé, Conakry, Dakar et même Banjul connaissent un regain d’activité étonnant, menant à des aménagements portuaires nouveaux et à la réhabilitation d’anciennes voies de circulation tombées en désuétude.

Ainsi, la liaison Dakar – Bamako, dont la réhabilitation a été confiée dès juillet 2003 au groupe canado-français Canac-Getma, est progressivement effective. Jeune Afrique l’intelligent du 29 juin 2005 titre « Transit : Dakar détrône Abidjan » et développe « Conséquence directe de la crise ivoirienne, les approvisionnements et les évacuations de produits maliens par le port de Dakar ont progressé de 28 % en 2004 ».

« Le Mali a obtenu de la Gambie un "embarcadère garanti" au port de Banjul pour l'acheminement des marchandises vers Bamako, selon un communiqué conjoint publié mardi après-midi dans la capitale gambienne, à l'issue d'une visite de trois jours du Président malien, Amadou Toumani Touré » [AFP 8 avril 2003].

Partout, on se réorganise en contournant la Côte d’Ivoire, autant d’activités dont profitent les transporteurs des nouveaux pays de transit. Le 10 avril 2003, le « Nouveau Réveil » titrait « Le port d’Abidjan enregistre 40% de pertes en un trimestre ». Ces « pertes » sont passées par d’autres chemins [Dévérin, 2004 ; Amprou 2005].

En 2004, selon les données du Conseil ghanéen des Chargeurs, un tiers du trafic des ports de Téma et Takoradi provient des trafics traditionnellement destinés au Port autonome d'Abidjan (PAA). [Le Temps- 17/9/2005]
Ces chemins sont renforcés par la délocalisation d’activités autrefois installées en Côte d’Ivoire : l’ADRAO (Agence pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l’Ouest – WARDA) après d’infructueuses tentatives d’installations au Mali, s’est durablement installée au Bénin où les conditions politiques et les sols lui permette de continuer son activité de recherche sur les riz, la Banque Africaine de Développement (BAD) a déménagé à Tunis après les destructions « patriotiques » de février 2003 (à la suite des accords de Marcoussis) à Abidjan.

Cette délocalisation, annoncée comme « provisoire » s’éternise, mais le 8 juin 2005 « Notre Voie » titrait (sans y voir malice apparemment) sur l’hypothèse d’un transfert définitif du siège de la BAD en Afrique du Sud.

Par ailleurs, de nombreuses PME, des artisans ont transféré tout ou partie de leurs activités dans les pays voisins (Guinée Conakry, Ghana, Bénin, Togo et même Mali, Burkina, Sénégal). La Côte d’Ivoire représentait 40 % de la richesse de l’UEMOA : les autres membres ne voient aucun inconvénient à ce qu’une partie des activités qui permettaient cette richesse soit transférée chez eux.

La crise ivoirienne permet même aux pays limitrophes d’améliorer leurs exportations : il a toujours été courant de voir le Ghana augmenter sa « production » lorsque le prix payé au producteur était supérieur à ce qu’il était en Côte d’Ivoire, et vice versa…

Mais on arrive à une situation surréaliste lorsqu’on apprend que le Burkina Faso a exporté du cacao [L’intelligent d’Abidjan, 8 mars 2004] ! De même Mali et Burkina ont considérablement augmenté leur « production » de coton sans augmenter surface de production ni quantité d’intrants.

Enfin, certains tirent un profit politique non négligeable. Le meilleur exemple est sans contexte Blaise Compaore, Président du Burkina Faso, en grande difficulté intérieure depuis le 13 décembre 1998 (affaire du journaliste assassiné Norbert Zongo,). Le comité contre l’impunité rassemblait de plus en plus de partisans et son pouvoir était vacillant, tant il faisait l’unanimité contre lui.

En décembre 2002, « grâce » aux exactions menées contre les populations Burkinabè en zone gouvernementale, il apparaît comme le défenseur de son peuple, est ovationné par la foule et forme une véritable union sacrée qui lui permet même d’être réélu sans difficulté et sans contestation en 2005.

Le Président Mbeki a pu, en partie grâce a ses interventions en tant que médiateur, tant dans la crise ivoirienne que dans la région des Grands Lacs, s’affranchir symboliquement de Nelson Mandela, tant au sein de l’ANC que dans le pays. L’Afrique du sud est en passe de devenir une puissance africaine et même internationale.

Ceci n’était pas une mauvaise chose à une époque où, il faut le rappeler, dans le cadre de la réforme de l’ONU, il était question d’un siège pour le continent africain au conseil de sécurité des nations unies (2005) : l’Afrique du sud se plaçait aussi dans cette perspective. Quelle meilleure aura que celle de médiateur ?

Ces intérêts politiques et géopolitiques ne doivent pas faire oublier les intérêts économiques qui les accompagnent : les entreprises sud-africaines se développent en Côte d’Ivoire depuis la médiation de leur président.

Ainsi, MTN, une entreprise à capitaux sud-africains est devenu actionnaire majoritaire chez Telecel (Téléphonie mobile, un des trois secteurs qui sont encore rentables en Côte d’Ivoire), Sotra (société d’Etat de transport collectif) a pu conclure un contrat d’achat de bus avec une société sud-africaine [Le Jour 20/10/2005, DNA 17/9/2005].

Un gros marché a été décroché avec la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie). Une société sud-africaine est désormais chargée de fournir les compteurs électriques avec des cartes prépayées. [DNA- 17/9/2005]. Les affaires se font aussi sur des marchés moins visibles, mais plus répandus.

Ainsi, Le Nouveau réveil du 13 août 2005, ajoute « Depuis quelques temps, les bouteilles de vin sud-africain sont bien présentes dans nos super-marchés. », avec deux remarques : « Là où le président sud-africain est appelé à jouer un rôle de médiateur, on assiste à une émergence systématique des entreprises sud-africaines » et « Avec Gbagbo, Mbeki est bien parti pour bousculer l'hégémonie économique de la France en Côte d'Ivoire. »

Le journal remarque « En dépit du risque-pays très élevé en Côte d'Ivoire en raison de la situation de guerre, l'on enregistre une percée fulgurante des entreprises sud-africaines dans le tissu économique de notre pays ».

Au demeurant, ces dernières remarques ne sont pas forcément « à charge » : il faut se garder de toute naïveté et de tout anthropomorphisme dans l’analyse géopolitique : « Un État n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts » avait remarqué avec lucidité le Général de Gaulle.

Le médiateur aura d’autant plus de raisons d’être efficace qu’il y aura intérêt. Qu’il y gagne renommée, que les entreprises de son pays aient intérêt à la paix est un gage de son implication. Si l’on ajoute à cela l’aura d’un pays qui a réussi à régler pacifiquement l’incroyable question de l’apartheid , la médiation sud-africaine était une des rares à avoir des chances d’aboutir.

Là où cela pose problème, en terme d’efficacité de la médiation c’est si la situation de « ni paix ni guerre » apparaît plus profitable que la paix (par exemple en éliminant la concurrence moins « téméraire ») ou si le médiateur s’engage résolument aux côté d’une des parties qu’il souhaite voir gagner au détriment de l’autre pour mieux asseoir son influence. Ou s’il est bon de se passer le relais…

La médiation / intervention française se retrouve ainsi dans une position paradoxale. Intervenue pour bloquer l’avancée des rebelles sur Abidjan, il semble bien qu’elle ait eu au départ pour objectif l’évacuation des enfants de l’école Baptiste américaine de Bouaké (25 septembre 2002), coupant ainsi sous le pied toute tentative d’intervention des américains dans son pré-carré.

L’évacuation des ressortissants « étrangers » a suivi le lendemain pour s’achever le 27 septembre. Cette opération a nécessité la mise en place de la « ligne de confiance » qui coupe la Côte d’Ivoire en deux. Son maintien s’est abrité derrière l’idée avancée d’empêcher la reprise des combats par contact des combattants.

Les « étrangers » de Korhogo ont été évacués le dimanche 29 septembre par l’armée américaine [déclaration ministère de la défense, 4 octobre 2002]. Ce dernier point très peu connu est révélateur d’un évident échange de bons procédés qui permettait à la France de laisser les Etats-Unis intervenir de façon « humanitaire », sans toutefois les laisser évacuer les enfants de l’école Baptiste ce qui aurait été perçu comme une incapacité à maîtriser la sécurité des « étrangers » dans son ancienne colonie.

Dans un premier temps, de toute évidence, la France est intervenue avant tout pour garder sa position. Ensuite, ses interventions de médiation (Marcoussis en particulier et la force d’interposition Licorne qui a fait souvent des opérations de médiation locale) peuvent se comprendre dans la mesure où la France a absolument besoin d’une Côte d’Ivoire pacifiée et si possible bienveillante.

Outre les intérêts de firmes françaises très implantées en Côte d’Ivoire (Bollore, France-Telecom, Bouygues entre autres), la France ne pouvait se permettre de voir fragiliser la situation de ses 20 000 ressortissants résidants (dont la moitié de bi-nationaux). Elle pouvait encore moins envisager de les voir arriver en France et devoir les absorber.

La France avait donc, (a donc) tout intérêt à ce que la situation se stabilise. Pourtant elle est certainement la moins bien placée pour jouer le rôle de médiateur compte tenu du passif colonial et néocolonial. Parce qu’elle a intérêt à la paix, pas forcément à une paix équitable.

Après avoir été vilipendée car accusé d’avoir fomenté la rébellion pour protéger le renouvellement des contrats des grandes entreprises françaises (Télécom, électricité en particulier) dont les concessions arrivaient à expiration, la France non plus médiatrice, mais « observatrice » s’est vue re-attribuer certains d’entre eux.

Le 17 octobre 2005, le contrat qui liait Bouygues à la CIE (électricité) était signé et donnait lieu à une cérémonie qui permit au Président Gbagbo de mettre clairement en avant ce qu’il attendait : « Chers amis, aidez-nous […]. Dès que le désarmement sera fait, la Côte d’Ivoire se portera très bien parce qu’en plus du travail qu’il y a déjà à faire, il y aura la reconstruction. Or, tout le monde sait que la reconstruction ouvre toujours de nouveaux chantiers.».

Autrement dit, « aidez-nous à désarmer » et vous aurez les chantiers de la reconstruction. Autrement dit, aussi, le problème de la Côte d’Ivoire est celui du désarmement…

Ce discours est intéressant parce que, non seulement il souligne ouvertement le marché proposé, mais il permet de montrer également ce qui est, depuis le début du conflit, une constante dans l’attitude du Président d’abord, puis dans une moindre mesure, des rebelles : le détournement des médiations.

(Voir l'intégralité de l'article sur

*Yveline DÉVÉRIN est Maître de conférences de géographie
Université de Toulouse-le-Mirail GRESOC-UTM
SEDET-Paris VII

*Voir aussi nos précédentes publications sur le même sujet, en français :

-http://www.pambazuka.org/fr/category/features/33766
-http://www.pambazuka.org/fr/category/features/34347

et en anglais :

-http://www.pambazuka.org/en/category/comment/33854
-http://www.pambazuka.org/en/category/features/33766

*Veuiller envoyer vos commentaires à : [email protected]

Des incidents ont opposé, toute la matinée de mardi, les forces de maintien de l’ordre aux étudiants de l’université de Yaoundé II qui protestaient contre l’augmentation des tarifs de transport entre la capitale camerounaise et leur établissement situé à Soa, dans la banlieue de la ville. Les affrontements sont survenus à la suite de la décision prise par les chauffeurs de minibus desservant cette localité, d’augmenter le prix de la course de 200 à 300 Francs CFA.

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Trois hauts responsables du gouvernement et cinq administrateurs civils accusés de malversation ont été limogés dans le cadre de la campagne anti-corruption que mène la Présidente Ellen Johnson-Sirleaf depuis son accession au pouvoir. Selon la Présidente, ces fonctionnaires ont été renvoyés pour avoir commis des actes « inconvenants » et des actions judiciaires seront engagées contre eux.

A la veille du lancement officiel de la campagne agricole 2006-2007, qui a eu lieu le 9 juin dernier, Léo a abrité un forum des jeunes sur la modernisation de l'agriculture. Pour la toute première fois, le lancement officiel de la campagne agricole a été précédé d'un forum. Une innovation majeure qui a permis à plus de deux cents jeunes venus des 13 régions du Burkina d'échanger autour du thème "Développement et modernisation de l'agriculture : solution au problème d'emploi des jeunes".

La taxe de Re 1 sur les sacs plastique vise à amener le consommateur à changer ses habitudes et à diminuer la pollution. Rama Sithanen n'a pas limité l'exercice budgétaire au domaine économique seulement. Il en a également profité pour s'attaquer à un des plus grands maux environnementaux des temps modernes : la prolifération incontrôlée des sacs et bouteilles en plastique. Dès lors une question fuse : qui du producteur ou du consommateur paiera ?

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Pambazuka News 7: Quo Vadis Guiné-Bissau?

Le 8 juillet prochain et pour la première fois, le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso participera à un sommet du G8. Cette année, il se déroule en Russie à Saint-Petesbourg. M. Sassou Nguesso y est invité en qualité de président de l’Union africaine. Les ministres des Finances de ce forum des pays les plus industrialisés ont clos leurs travaux samedi en prononçant un diagnostic optimiste sur la santé de l'économie mondiale.

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Sassou Nguesso (Congo), Obiang Nguema (Guinée Equatoriale et Joseph Kabila (RDC) sont attendus mardi à Abuja pour un sommet sur la fertilisation des sols en Afrique, où 200 millions de personnes souffrent de malnutrition. Onze chefs d'Etats ont confirmé leur participation au premier sommet du genre organisé sur le continent et qui a été précédé de deux jours de discussions techniques avec quelque 500 délégués vendredi et samedi.

Le deux dernières décennies ont été le témoin de tragédies réelles pour les populations pauvres de la plupart des pays du tiers-monde. Leurs droits les plus élémentaires, comme celui de l’accès à la ‘ressource universelle’ qu’est l’eau, ont été sacrifiés à l’autel de la seule volonté –voire du seul caprice- de sociétés financières internationales et de leurs alliées que sont des multinationales qui ne sont mues que par l’appât du gain. ‘Libéralisation’, ‘privatisation’ sont ainsi devenues un jargon fétiche que ne cesse de leurs rabâcher la société capitaliste mondiale qui impose son diktat a des gouvernants devenues tout simplement des caisses de résonance. Cet article se penche sur la privatisation de l’eau au Sénégal et tente d’en faire ressortir les multiples avatars.

Le Sénégal a été l’un des premiers pays africains à s’engager dans la privatisation des secteurs clés de son économie. Si le Ghana fait aujourd’hui cas de «modèle» pour les institutions financières internationales, en particulier la Banque Mondiale, le Sénégal a tôt fait d’être classé parmi les «élèves» cités en exemple en matière de privatisation. Les processus économique enclenchés à la fin des années 70 ont eu comme corollaire naturel le retrait de la tutelle de l’Etat des secteurs clés de l’économie et le bradage des sociétés nationales.

Du programme de redressement économique et financier lancé au moment du départ de l’ancien président Senghor, aux plans d’ajustements structurels initiés au milieu des années 80 sous le règne de Diouf, jusqu’aux stratégies de réduction de la pauvreté, différentes mutations ont accompagné la déstructuration du tissu économique et social. Les recettes imaginées à travers ces différentes politiques mises en place par les institutions financières internationales, n’ont jamais généré cette croissance attendue comme le moteur du développement. Pire, le «moins d’Etat» dont on attendait le «mieux d’Etat» a tout simplement créé un vide qui a tiré le service public et toutes les politiques sociales vers le néant.

Taxé de tous les maux, le service public et la notion de bien public ont été suppléé par le culte du profit, des avantages et du rendement. Les droits les plus élémentaires des populations, parmi lesquels celui de disposer des ressources naturelles et d’avoir leur mot à dire sur leur mode de gouvernance et de gestion sont bafoués. C’est par-dessus leurs têtes que les négociations se font et que les décisions se prennent, si tant est qu’on peut parler de négociations face aux diktat de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International imposé à des Etats et des leaders politiques qui n’ont aucune emprise sur leur destinée.

Erigé en slogan dans les années 80, le ‘moins d’Etat, mieux d’Etat’ était pratiquement devenu une incantation dans la bouche des gouvernants. Une formule sur toutes les lèvres, qui paraissait d’autant plus scandaleuse qu’elle était une négation délibérée de la paupérisation et de la misère dans lesquelles les politiques en vigueur plongeaient les couches sociales défavorisées. Comme dans un enchaînement sans fin, une logique sans issue. Entre ‘libéralisation’ et ‘privatisation’, des mots ‘fétiches’ rythmaient le discours des décideurs mais faisaient en même temps le lit du calvaire des populations.

Au Sénégal, comme dans presque tous les autres pays pauvres soumis à leur «potion», les institutions financières internationales, en l’occurrence la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, avaient un prêt-à-porter. Des conditionnalités quasi systématiques à l’octroi de prêts. Il fallait d’abord procéder à des restructurations au niveau de la fonction publique et des sociétés nationales et ensuite privatiser le patrimoine d’Etat.

Au rythme de ces restructurations, des milliers de travailleurs allaient se retrouver dans la rue. Pour réduire la masse salariale, on nourrissait le chômage. Pour rendre les structures plus vendables, il fallait les alléger de leur personnel. Pour résorber les déficits fiscaux de ces entreprises, on n’a pas hésité à faire passer les comptes par pertes et profits.

Dans le même temps, l’Etat niait sa vocation providentielle et tournait le dos à ses responsabilités sociales. Des secteurs cruciaux comme l’éducation et la santé ont été ainsi sevrées de subventions, dans la philosophie de cette nouvelle donne politico-économique qui poussait l’Etat à s’engager le moins possible dans des investissements.

C’était le culte du privé à tout va. Des sociétés nationales parmi les plus stratégiques n’ont pas résisté à cette logique. Comme la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), dont le processus de privatisation a été bloqué et non annulé, ou la Société nationale des eaux du Sénégal (SONEES). Ainsi, la symbolique image que l’eau charrie en tant que ressource universelle appartenant à la fois à tout le monde mais n’étant la propriété privée de personne, ne pèsera rien devant les appétits qui s’ouvraient ainsi.

Privatiser, disait-on, serait la solution face aux dysfonctionnements notée dans la marche de secteur incapables de faire face aux besoins croissants des populations. Mais au lieu régler les multiples contraintes déjà notées dans l’accès à l’eau et à l’électricité, ces privatisations n’ont fait que précariser davantage les couches sociales les plus défavorisées. L’accès à l’eau et à l’électricité a été rendu plus aléatoire, d’autant plus que les coûts en sont devenus beaucoup plus exorbitants.

Dans les passages qui suivent, nous allons nous pencher sur la privatisation de l’eau au Sénégal et sur ses implications socio-économiques.

La marchandisation de la ressource ‘Eau’

C’est en 1995 que, sous la dictée de la Banque Mondiale, l’Etat du Sénégal procède à la privatisation du secteur de l’eau. Ainsi, la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES) a été démembrée en deux structures : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), société de patrimoine, et la Sénégalaise Des Eaux (SDE), société d’exploitation, exploitant privé.

L’adjudicataire est la SAUR, une filiale du groupe français Bouygues. Elle détient 51% du capital alors que les 49% restants sont répartis entre l’Etat du Sénégal (5%), des privés sénégalais (39%) et les employés de la défunte SONEES (5%). Alors que la SONES est censée s’occuper du management des ressources hydrauliques nationales et de tout le patrimoine de l’Etat afférent à ce secteur, la SDE a le monopole exclusif de l’exploitation et de la commercialisation. Dans ce schéma, c’est elle qui fait les profits et qui doit par conséquent verser des redevances à la SONES.

Le plus cocasse dans cette affaire est que le contrat liant la SDE à la SONES et, par ricochet, à l’Etat sénégalais, ne concerne que l’exploitation de l’hydraulique urbaine. Ceci montre à quel point les préoccupations liées à la rentabilité financière sont prépondérantes. La facturation et le recouvrement des redevances sont bien entendus supposés plus effectifs en milieu urbain où les usagers seraient plus solvables, mais aussi où les moyens de coercition seraient plus effectifs en cas de non paiement des factures. C’est donc ‘logiquement’ les centres urbains qui vont bénéficier de la plupart des investissements de la SONES pour améliorer les infrastructures et assurer un bon système de recouvrement.

Si les consommateurs vivant dans les centres urbains ont pu ainsi bénéficier, dans une certaine mesure, de meilleurs services (modernisation des structures, amélioration de la qualité de l’eau), les populations vivant en milieu rural sont laissées en rade. Ceci, sur le plan de la gestion globale de l’Etat, donne lieu à des pratiques graves. En ce sens qu’il se créé une dichotomie dans l’allocation de services à la population nationale en fonction des attentes financières qu’ont d’elles des multinationales.

En guise de rappel, il importe de noter que SAUR est fondamentalement une entreprise capitaliste, une multinationale qui a étendu ses tentacules un peu partout dans le monde et qui n’est mue que par la recherche du profit. Que ce soit au Sénégal ou dans les autres pays où elle a été la société adjudicataire du secteur de l’eau, son rapport avec cette ressource est simplement celui qu’elle aurait eu avec tout autre produit commercial. Et le pire dans tout cela est que l’irresponsabilité de nos Etats va jusqu’au point où ils n’ont aucune considération pour le rapport culturel et social que leurs populations ont avec les éléments qu’ils manipulent.

En d’autres termes comment comprendre qu’ils décident du jour au lendemain de transférer la gestion d’un bien considéré depuis la nuit des temps comme public, par l’imaginaire populaire, et autour duquel beaucoup de processus de socialisations s’opèrent, à des acteurs étrangers au milieu et avec lesquels on n’a pas cru nécessaire de dresser un code de conduite prenant en compte les spécificités locales.

Dans les villages comme dans les quartiers pauvres des villes, les pratiques répandues et quasi institutionnalisées consistaient en l’érection de bornes fontaines au niveau desquelles les populations qui ne disposaient pas de systèmes privés d’adduction d’eau à domicile pouvaient s’en procurer gratuitement. Pour en rationaliser l’utilisation et parer à tout gaspillage, le chef de quartier ou toute autre personne digne de confiance pour les habitants se voyait confier la responsabilité de les gérer. Des créneaux horaires, généralement en début de matinée et en fin d’après-midi, étaient définis avec l’accord des populations pour que les bénéficiaires puissent faire leurs réserves.

De même, des traitements spéciaux pouvaient être conférés à des entités comme les établissements scolaires, les écoles coraniques, les mosquées et autres structures de ce genre qui pour la plupart du temps bénéficiaient soit d’un fourniture gratuite d’eau soit de tarifs préférentiels.

La privatisation viendra récuser tous ces types de prestations modulées en fonction du profil des bénéficiaires. Il faut débourser de l’argent pour boire ! Idem si on veut disposer de l’eau pour faire à manger, faire sa toilette ou son ménage. Des tarifs sont arrêtés et l’eau s’acquiert à la bassine ou au seau au niveau des bornes fontaines. Les prix varient en fonction des emplacements. D’ailleurs, ces bornes fontaines sont vouées à la disparition puisqu’elles sont réduites au minimum, l’objectif étant d’amener chaque foyer à se procurer un branchement auprès de la SDE assorti d’un système de facturation.

Quant aux structures qui bénéficiaient de traitements préférentiels, elles se voient désormais imposer le système de facturation et sont appelées à payer des factures bimestrielles au même titre que tous les autres usagers.
Pour beaucoup cette nouvelle donne rime avec une utilisation parcimonieuse de cette denrée devenue soudain rare ou le recours à des sources alternatives d’eau comme les cours d’eau. Cette eau non potable, utilisée a des fins de consommation dans les foyers pauvres, ne manque pas de poser des problèmes de santé publique.

Aussi n’est-il pas exagéré de faire un lien de cause à effet entre cet accès limité à l’eau et la prolifération, ces dernières années, de maladies comme le choléra au Sénégal. Aussi appelée la maladie des mains sales, parce que justement dues principalement à un manque de salubrité, les épidémies de choléra ne cessent de se signaler périodiquement dans diverses localités. L’expérience a montré qu’elle ne touche presque que les populations pauvres qui n’ont qu’un faible ou aucun accès à l’eau potable.

De même, il n’est pas rare de voir des établissements scolaires dont l’eau a été coupée parce qu’ils ont été incapables de payer leurs factures. Dans de tels cas, les élèves se rabattent dans les maisons environnantes aux heures de recréations, qui pour quémander un verre d’eau a boire, qui pour demander l’autorisation d’utiliser les toilettes. Voilà que cette couche sensible se retrouve confrontée à une vulnérabilité inattendue. Les risques collatéraux qu’impliquent de telles démarches sont réels. Les enfants se retrouvent ainsi exposés à divers dangers dont ceux de se voir offrir une boisson non potable ou pour les petites filles le risque de faire l’objet d’abus sexuels.

Par ailleurs, de nombreux autres aspects sociologiques liés à la fréquentation des bornes fontaines sont déniés à des femmes pour qui cela représentait un élément essentiel de leur vie sociale. Le fait d’aller tous les matins et tous les après-midi à la borne-fontaine permettait de se retrouver entre amies, de se raconter les derniers épisodes de leurs vies, bref de s’évader un peu de leur train-train habituel. L’acte d’aller puiser de l’eau a une dimension genre importante : c’est l’apanage des femmes et le cheminement de la maison à la borne fontaine offrent à celles-ci des occasions uniques de vider leurs sacs en exprimant à des oreilles compréhensives leurs frustrations et aspirations. La ‘marchandisation’ de l’eau profère un tout autre rapport avec l’eau et avec l’acte d’aller en chercher.

Un miroir aux alouettes

Les partisans de la privatisation se targuent de mettre en exergue des acquis positifs comme la modernisation des infrastructures, la distribution d’une eau plus potable ou encore la réduction des gaspillages d’eau au niveau des bornes-fontaines.

Par exemple, pour ce qui s’agit de l’accès, Ndaw est d’avis que ‘le bilan du programme après huit [c’est-à-dire de 1995 à 2003] ans de réalisation montre qu'il s'inscrit parfaitement dans la stratégie pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en milieu urbain. En effet, les chiffres de couverture de la région de Dakar montrent que la proportion de la population desservie est passée de 80,3% en 1995 à 96% en 2004 (76% par branchements et 20% par bornes fontaines), soit 620.000 personnes supplémentaires desservies. Pour les autres centres urbains (1,9 millions de personnes), le taux d'accès raisonnable en 2004 est de 84% (57% par branchements, 18% par bornes fontaines et 9% par puits moderne), soit 400.000 personnes supplémentaires desservies.

Ces arguments sont battus en brèche par de nombreuses études qui ont démontré que la privatisation du secteur n’a pas permis une augmentation substantielle des branchements.

L’enquête d’Aide Transparence n’est pas du même avis car elle relève que ‘le nombre de branchements dans le périmètre est passé de 203 902 en 1996 à 264161 en 2002, soit une augmentation de 60 259 branchements sur 6 ans. Pour une population de 10 000 000 habitants, cela ne semble pas représenter une bonne performance. (…) Le taux de desserte dans le périmètre lui est passé de 72.5 en 1996 à 83.1 en 2001, alors qu’elle devrait peut être atteindre 95 % à la fin du contrat d’affermage liant l’ETAT, la SDE et la SONES’.

La privatisation n’a pas aussi résolu le problème lié de la qualité de l’eau. Le rapport d’Aide Transparence, montre qu’il n’est pas rare que les consommateurs se plaignent de la dégradation de la qualité de l’eau et de temps à autre, les organisations de défense des consommateurs montent au créneau pour exiger une meilleure qualité des services. C’est indéniable que les consommateurs ne font pas confiance à la qualité de l’eau qui coule du robinet.

En effet, jamais l’utilisation de l’eau minérale n’a été aussi répandue au Sénégal. Tous ceux qui peuvent se payer ce luxe préfèrent désormais boire de l’eau embouteillée. A un tel point que le marché de l’eau minérale est devenu un secteur très rentable. En l’espace de deux-trois ans, au moins trois nouvelles sociétés de production d’eau minérale ont vu le jour et affichent une santé financière assez impressionnante. Jadis perçue comme un privilège réservé aux couches aisées qui véhiculaient ainsi les signes extérieurs de leur aisance matérielle, la consommation de l’eau minérale est admise de nos jours comme obéissant à un souci de ne pas prendre de risques avec sa santé.

Les longues coupures d’eau sont toujours légion dans certaines localités ou a certains moments de l’année. Il peut arriver que des quartiers se retrouvent une ou des plusieurs journées entières sans que l’eau coule du robinet. Une image fréquente est celle de hordes de femmes, bassines à la main, errant de quartier en quartier à la recherche d’eau destinée à la boisson et à la préparation des repas familiaux.

L’observation a montré que la période de chaleur s’accompagne toujours de la hausse des pénuries d’eau. Aussi, il est avéré que les infrastructures hydrauliques ne couvrent point les besoins des consommateurs car des qu’il y’a une forte de concentration de population dans une localité donnée, la SDE se retrouve incapable à satisfaire la hausse de la demande. Tel est le cas lors des fête religieuses qui occasionnent d’importants déferlements de population à des endroits donnes pour durée bien définie. C’est ainsi dans une angoisse terrifiante que se retrouvent les populations locales et les ‘pèlerins’ à la veille de chacune de ces célébrations.

Tout ceci pour signifier que même les performances techniques attendues n’ont pas ete entièrement réalisées.

Une autre question cruciale est celle relative au coût de l’eau. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que le fait de confier l’exploitation de l’eau à une entreprise privée a entraîné une hausse des prix. L’enquête d’Aide Transparence nous informe que cette hausse des prix se situe à près de 40% en 2003. C’est exorbitant !

Le passage ci-après montre comment, d’une manière subtile, la SDE a accru considérablement les coûts appliqués au niveau de chaque grille tarifaire. ‘L’analyse des différentes grilles appliquées entre 1995 et 2003, montre que la tranche sociale (TS) de la SDE (pour les consommations entre 0 et 20 m3), est passée de 156.7FCFA en 1995 à 191.32 FCFA au 01 janvier 2003. Au même moment, pour la tranche pleine (TP), on est passé de 534.48 en 1995 à 629.88 pour les consommations entre 20 et 41 m3, et de 534.48 à 629.88 pour les consommations entre 41 et 100 m3, au 01 janvier. Une combinaison de toutes ces augmentations montre une hausse moyenne autour de presque 40 %, sur le prix de l’eau entre 1995 et 2003’.

De quelque bord que l’on apprécie la privatisation du secteur de l’eau au Sénégal, une constante demeure : c’est l’aspect perte/profit pour l’entreprise qui est davantage mis en exergue. Le processus de privatisation a fait ressortir que le droit d’accès à l’eau pour tout individu, le souci de justice sociale en donnant la même chance à tous les membres de la société de disposer des services que l’Etat est appelé a leur fournir n’ont point été une préoccupation de premier ordre. Les pauvres sont les laissés-pour-compte de ces différentes politiques initiées par les institutions financières internationales et appliquées par nos gouvernants qui n’ont cure de ce que peuvent endurer les franges les plus nombreuses de leur population.

Sources :

-Aide Transparence en Novembre 2003, ‘Processus et Impact de la Réforme Institutionnelle du Secteur de l’Eau et Politique de Tarification au Sénégal’.

-Ndaw Mouhamad Fadel, Avril 2005 : ‘Reforme du Secteur de l’Hydraulique Urbaine au Sénégal : Pièce Maîtresse vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

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La mauvaise gestion des ressources publiques a causé une perte sèche de 15 milliards 587 millions de francs cfa à l’Etat malien, a révélé le Vérificateur Général, dans son premier rapport remis mardi, au président malien Amadou Toumani Touré. Les investigations qui ont permis de conclure à ce constat ne couvrent que la période allant d’avril à décembre 2004 , et ne concernent que 4 structures : la Sotelma-Malitel (société publique de télécommunications et de téléphonie mobile), Ikatel (société para-étatique de téléphonie mobile), les Douanes et la mairie du district de Bamako.

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Une réunion ministérielle de la Conférence des ministres de l'Education nationale ayant le français en partage (CONFEMEN) se tiendra à Niamey au Niger, les 1er et 2 juin 2006, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères. La réunion de Nyamey doit préparer le sommet de la francophonie en septembre prochain à Bucarest, dont le thème sera l'éducation, a affirmé le porte-parole du ministère Jean-Baptiste Mattéi.

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Un rapport du Groupe d'observation de la Tunisie (TMG) de l'Échange international de la liberté d'expression (IFEX) indique que les violations de la liberté d'expression, de la liberté de la presse, de la liberté d'association et d'autres droits humains fondamentaux sont toujours monnaie.

La West Africa Democracy Radio (WADR) sera inaugurée le 31 mai 2006 sous la présidence effective de Me Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal. La radio qui a commencé à émettre depuis Aout 2005 est une station de radio trans-territoriale dont la vocation est de devenir le centre de coordination d'un réseau de radios publiques, privées et communautaires à travers l'Afrique de l'Ouest.

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Pour Nalangu Taki, un simple verre d'eau peut venir avec un coût élevé. Cette habitante de Narok, dans le sud-ouest du Kenya, indique que des femmes dans ce district doivent faire de longues distances à pied pour obtenir de l'eau, se faisant parfois attaquer par des lions. ''Les femmes se lèvent à six heures du matin chaque jour et font 20 kilomètres à pied pour se rendre aux points d'eau. Aux points d'eau, elles rencontrent des lions qui sont également à la recherche d'eau'', a-t-elle déclaré à IPS.

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Les temps où le tissage, la fabrication des ustensiles en terre cuite et la production des gâteaux traditionnels étaient l'apanage exclusif des femmes algériennes, ont changé face aux réalités socioéconomiques et grâce à une législation plus pragmatique. Ainsi, la femme algérienne se fraie doucement, mais sûrement, un chemin au sein des activités jadis accaparées et longtemps dominées exclusivement par les hommes, notamment le commerce dans sa diversité.

Le SIDA dont l’origine n’intéressait plus personne depuis que des chercheurs, heureusement pas ces «affreux afrocentristes», avaient mis en relation les essais d’un vaccin contre la poliomyélite au Congo Belge dans les années 50 et l’apparition des premiers cas de maladie dans ce bassin, il refait surface. Désormais, ce sont des chimpanzés localisés au Cameroun qui en seraient le «réservoir naturel». Pièces à conviction ?

L’opinion des Noirs de France, les Afro [Originaires des Antilles, d’Afrique et Africains vivant en France] acquiert une importance croissante avec l’approche des élections présidentielles de 2007. Les candidats de la communauté Afro, mais aussi les autres, souhaiteraient au moins ne pas être sanctionnés par un capital électoral qui prend lentement conscience de son pouvoir.

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Au Cameroun, le nouveau système de téléphonie mobile bon marché installé par le géant chinois des télécommunications en partenariat avec la société nationale fait un tabac. Comme dans les nombreux autres pays d'Afrique où cette société se positionne actuellement. Les pauvres en rêvaient, les Chinois l'ont fait !

En Mauritanie, l'argent du pétrole permet au gouvernement de refuser, pour l'instant, le renouvellement de l’accord de pêche avec l'Union européenne. Comme les pêcheurs artisans, les autorités souhaitent préserver la ressource mise à mal ces dernières années. Alors que les accords de pêche en vigueur entre la Mauritanie et l’Union européenne (UE) expirent le 31 juillet prochain, les négociateurs ne sont pas parvenus à un accord, malgré plusieurs réunions tenues à Bruxelles et à Nouakchott.

Le 25 mai, pour la première fois depuis l'indépendance, un président démocratiquement élu sera au pouvoir dans l'Union des Comores. Ahmed Abdallah Sambi, un islamiste modéré, devra ensuite répondre aux fortes attentes de la population qui espère des changements. Lorsqu'Ahmed Abdallah Sambi, élu président de l'Union des Comores le 14 mai, sera officiellement investi jeudi 25 mai, les Comoriens auront tourné une page importante de leur histoire mouvementée.

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Cinquante-quatre personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été brûlées mercredi dans l’explosion d’un camion citerne alors qu’elles tentaient de siphonner l’essence des cuves du véhicule, ont indiqué des sources proches de la police et de l’hôpital. Selon les informations fournies par la police, le bilan des victimes s’est alourdi vendredi, passant de 39 à 54 et, à l’hôpital, une dizaine de personnes se trouve encore dans un état critique.

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Pour Bernard Pécoul, directeur général de la DNDi (Initiative pour des médicaments pour les maladies négligées), l'adoption par l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS) d'une résolution sur la recherche-développement essentielle en matière de santé est, en soi, une bonne nouvelle. En créant un groupe de travail qui réunit plusieurs pays pour définir un plan d'action et un cadre global pour cette R&D, cela oblige l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à s'impliquer dans la définition des priorités de la recherche médicale et dans la question de son financement.

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Reporters sans frontières est révoltée par la campagne de diffamation organisée contre le journaliste gambien en exil Pa Nderry Mbai, directeur du site Freedom Newspaper (http://www.freedomnewspaper.com). Déjà menacé pour ses publications critiques envers le président Yahya Jammeh, le journaliste a été victime d’un pirate informatique qui a détourné son site, prétendu qu’il avait rejoint le camp présidentiel et publié les noms et les coordonnées de ses abonnés, en laissant croire qu’il s’agissait de ses “informateurs”.

le 25 mai (IRIN) - Les inondations provoquées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la province de Bururi, au sud du Burundi, ont fait près de 5 000 sans-abri, a indiqué lundi le Gouverneur de la province, Véronique Nizigama. Dans la commune de Muheka, les pluies de la semaine dernière ont fait un mort, inondé 206 maisons et détruit de nombreuses plantations.

L’intensification des opérations menées par l’armée congolaise pour désarmer les milices rebelles actives dans le district de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a fait au moins 10 000 déplacés, a déclaré un représentant d’une agence humanitaire des Nations unies. « La population s’est dispersée en plusieurs petits groupes que nous avons pu identifier facilement par hélicoptère, entre 5 et 10 km à l’ouest de Tcheyi».

Le régime de Ben Ali s’illustre par une nouvelle vague de répression à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme, en molestant militants et observateurs internationaux venus participer au Congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme. La FIDH, la Ligue des droits de l’Homme (France), la Plateforme civile euro-méditerranéenne et le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) appellent à la suspension de l’Accord d’association qui lie l’Union européenne et la Tunisie.

La presse ivoirienne et nigérienne s’intéresse depuis quelques jours à la lettre que le vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, par ailleurs ancien ministre nigérien des Finances, Ali Gamatié, a adressée au Président du conseil des ministres de l’Uemoa. Une lettre publiée par l’hebdomadaire sénégalais, "Le Témoin", dans son édition du mardi 16 au lundi 22 mai 2006 et qui continue de créer des vagues.

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Le Méridien Président de Dakar sera le lieu de rendez-vous des recruteurs et des demandeurs d’emploi de haut niveau dans le cadre de la prochaine édition du Forum AfricTalents (africtalents.com). Organisée pour la quatrième fois dans la capitale sénégalaise, cette rencontre est " un forum professionnel de recrutement destiné aux acteurs économiques opérant en Afrique, en quête de leviers de performances avec des femmes et des hommes de talent ", expliquent ses organisateurs.

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Le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves, a accusé ce week-end le Sénégal, de ne pas "respecter le droit maritime international", en refusant que 58 immigrés clandestins rapatriés par les autorités capverdiennes débarquent au port de Dakar. Les immigrés clandestins et cinq membres de l'équipage qui se trouvaient à bord du bateau de pêche "Awadi 2", ont été sauvés par une unité de la Marine capverdienne le 6 mai quand l'embarcation a failli chavirer aux alentours de l'île Brava.

Sur un total de 32 mercenaires présumés arrêtés à Kinshasa, trois ressortissants américains ont été expulsés, samedi, et 19 Sud-africains, dimanche, tandis que 10 Nigérians quittent la capitale congolaise ce lundi, a-t-on appris de sources officielles. Toutes les 32 personnes ont été déclarées "indésirables" en RD Congo et livrées à la justice de leurs pays respectifs.

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Près d'un demi millier de personnes ont assisté, mardi à Yaoundé, la capitale camerounaise, au lancement d'une campagne de lutte contre le "repassage" des seins des adolescentes au Cameroun organisée à l'appel du Réseau national des tantines (RENATA), une association de filles-mères, a constaté la PANA sur place. Selon la secrétaire exécutive du réseau, Melle Bessem Ebanga, la campagne fait suite à une enquête menée en décembre dernier dansles dix provinces du pays qui a révélé l'ampleur du phénomène assimilé à une autre forme de mutilation corporelle.

Plusieurs pays africains, à savoir le Mali, le Cap Vert, le Bénin, la Mauritanie, la Tanzanie, le Ghana et le Sénégal figurent désormais sur la liste provisoire des pays considérés comme sûrs, dans le cadre des demandes d’asile dans les pays de l’Union européenne. Cette liste implique que les demandes d’asile par des personnes venant de ces pays seront automatiquement rejetées.

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Une unité de production du poisson silure sera bientôt installée à Porto-Novo (capitale politique du Bénin située à environ 30 km de Cotonou), en vue de pallier la pénurie en production halieutique, a–t-on appris mardi de source officielle, dans la métropole béninoise. L’unité, dont les travaux de construction seront lancés en fin de semaine pour une durée de six mois, occupera une superficie de 2 hectares.

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Le gouvernement malien a élaboré un plan dénommé Cadre stratégique de lutte contre le VIH/SIDA 2006-2010 visant à renverser les tendances à la propagation de la maladie dans la population afin d'atténuer son impact sur le développement social et culturel durable, a appris la PANA de source officielle.

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Une "Semaine nationale" consacrée à la sensibilisation des populations pour une prise en charge communautaire de l'Ecole de base a démarré lundi au Sénégal par la région de Matam (environ 700 Km nord de Dakar), a constaté un journaliste de la PANA. Organisée par le gouvernement du Sénégal, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et la Coopération française, cette campagne vise l'inscription massive des enfants en âge scolaire et un suivi de la scolarité chez filles, dans un contexte où les mariages précoces limitent des ambitions.

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Le président de l'Assemblée nationale angolaise, Roberto de Almeida, a déclaré mardi à Luanda que la Charte de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), signée le 25 mai 1963 à Addis-Abeba par les chefs d'Etat africains, a grandement contribué à libérer le continent. S'exprimant en prélude à la commémoration, prévue jeudi, de la Journée de l'Afrique, M. de Almeida a reconnu que la trajectoire de la libération du continent était truffée d'embûches.

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La Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC, filiale du groupe Banques Populaires) a démenti le placement dans sa succursale de Kousséri, ville camerounaise frontalière du Tchad, de la somme de 100 milliards de FCFA (environ 200 millions de dollars US) par des fils du président tchadien Idriss Déby Itno.

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Le président Lansana Conté a procédé lundi à un vaste remaniement de son gouvernement, qui enregistre le retour aux affaires de plusieurs anciens ministres. La nouvelle équipe de 30 membres est composée de 6 ministres d'Etat, dont celui des Affaires présidentielles aux mains de Fodé Bangoura, jusqu'ici ministre-secrétaire général du gouvernement, qui coordonne également les activités gouvernementales.

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Près de la moitié des 700 détenus islamistes condamnés dans différents procès depuis 2003 sont en grève de la faim, a indiqué lundi le directeur de l'administration pénitentiaire marocaine, M'hammed Abdenabaoui. "Environ 300 détenus islamistes sont en grève de la faim dans sept centres pénitentiaires" marocains, a affirmé M. Abdenabaoui en marge d'une conférence donnée par la Fondation Mohammed VI sur la réinsertion des détenus.

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L'opposition malgache a boycotté lundi "les assises du dialogue pouvoir-opposition" organisées par le président de la République Marc Ravalomanana dans la banlieue d'Antananarivo. M. Ravalomanana avait invité tous les partis et organisations politiques de Madagascar à une rencontre pour préparer l'élection présidentielle prévue le 3 décembre.

Trois éléments clé ont été identifiés au cours d'une évaluation des réussites en agriculture africaine à une conférence internationale tenue du 15 au 18 mai 2006 au Cap, Afrique du Sud. Les trois éléments sont : la nouvelle technologie plus efficace qui réduit les frais et rend l'agriculture plus compétitive et plus rentable,l'accent mis sur l'expansion des marchés africains intérieurs et d'exportation,l'engagement politique à haut niveau à l'égard de l'agriculture.

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La Côte d'Ivoire vient de se doter d'un Hôtel des députés d'un coût global de 22,7 milliards de F CFA, fruit de la coopération chinoise, dans le cadre du Programme spécial de transfert de la capitale politique d'Abidjan à Yamoussoukro. La clef de cet édifice a été officiellement remise ce week-end au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.

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L'Afrique est confrontée à la dégradation de son littoral due à la pollution industrielle et humaine, mais aussi au pillage de ses ressources halieutiques, ce qui inquiète les experts. Cette dégradation environnementale est accentuée par le peu de moyens dont disposent les Etats côtiers africains pour défendre et sécuriser leurs eaux territoriales, expliquent les experts et militaires réunis à Abuja depuis lundi pour la deuxième conférence sur la sécurité maritime en Afrique.

Le Conseil salue le lancement de premières opérations pilote d'audiences foraines dans sept sites, notamment à Abidjan, au sud et au nord du pays. Il salue également les discussions engagées par les états-majors des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) et des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) en vue d'initier sans délai le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).

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Le gouvenement chinois a adopté un nouveau règlement interdisant le téléchargement sur Internet sans la permission du titulaire des droits d'auteur. Conformément au règlement, qui prendra effet le 1er juillet, toute personne souhaitant télécharger des articles, de la musique et des vidéos sur Internet doit obtenir la permission du titulaire des droits d'auteur et payer les frais relatifs.

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Hier, s’est tenue, au Cesag, en présence du ministre d’Etat auprès du président de la République, Serigne Diop, une séance de présentation des résultats d’une enquête nationale du réseau Afrobaromètre, qui se consacre à la recherche dans 18 pays africains. Dans un document de synthèse présenté, hier, le degré de confiance des citoyens accordée au Président Wade s’est sensiblement érodé.

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«Retour à l’issue», tel est le cadre dans lequel va s’ouvrir la reprise du dialogue militaire entre les forces de défense et de sécurité de Côte d’ivoire (FDS-CI) et les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) à Yamoussoukro, demain mercredi 31 mai. Après plusieurs réunions préparatoires, l’objectif visé par la réunion de travail de demain est d’aboutir à un résultat avant que les deux états-majors ne se séparent. D’où l’expression «retour à l’issue».

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Avoir un bébé, c’est toute une organisation. Alors quand on en a trois d’un coup... Autant dire que c’est un état major qu’il faut mettre en place ! Reine, une Béninoise qui a eu des triplés à 25 ans, nous explique comment elle a vécu cet évènement. « Lorsque j’ai su que j’allais avoir trois enfants d’un coup, ça a été une surprise très agréable. C’est plus intéressant car, après, on peut se reposer. Mais j’étais quand même étonnée et je demandais comment ça allait se passer », se souvient Reine, qui a accouché de triplés il y a sept ans.

L’Algérie compte aujourd’hui 18 191 travailleurs étrangers contre 543 en 1999, a annoncé dimanche le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès. Ces immigrés économiques, principalement d’origine chinoise, sont présents dans les secteurs de l’habitat et de l’hydrocarbure et sont majoritairement concentrés à Alger.

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Les représailles que le Président Amadou Toumani Touré craignait, une semaine après l’attaque de garnisons par des insurgés touaregs, n’ont pas eu lieu. Et les habitants de Kidal qui avaient fui ont commencé à rentrer. Les insurgés, réfugiés dans l’Adrar des Ifoghas, assurent qu’ils ne veulent pas relancer une rébellion et commencent à faire part de leurs revendications, en attendant une médiation étrangère.

Le film Indigènes de Rachid Bouchareb, réalisateur algérien, a reçu le prix d’interprétation masculine pour ses cinq acteurs "Premier rôle", Jamel Debbouze, Samy Nacéri, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan. Ils sont unis, tout au long du film, par le hasard de l’affectation militaire, qui les a tous versés, engagés volontaires de 1940, dans le 7ème RTA, Septième Régiment de Tirailleurs Algériens.

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La médecine traditionnelle africaine peut conduire à la guérison clinique du sida. Le Dr Yvette Parès, ancien professeur à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, directrice du Centre de Recherches Biologiques sur la Lèpre et fondatrice de l’hôpital traditionnel de Keur Massar, milite pour la reconnaissance d’une médecine vivante muselée par l’orgueil et l’argent.

Le Président ougandais, Yoweri Museveni, a offert la sécurité contre la fin des hostilités à Joseph Kony, le chef de l’Armée de résistance du seigneur, après que ce dernier ait secrètement rencontré le vice-président du Sud Soudan. Dans cet entretien, dont Reuters a obtenu les images mercredi, le sanguinaire chef rebelle assure qu’il veut la paix. Mais la Cour pénale internationale, qui suit le dossier, ne veut pas entendre parler d’arrangement.

Le projet pilote concernant l'usage du mélange essence/éthanol dans les véhicules à Maurice démarre fin juin-début juillet, selon une information parvenue samedi à Antananarivo.Une trentaine de véhicules représentatifs du parc automobile mauricien participeront aux tests qui dureront deux mois. Le mélange s'établira comme suit : essence à 90% et éthanol à 10%.

Il existe la violence et les pratiques discriminatoires envers les femmes et les enfants dans le sud et le sud-est de Madagascar, selon une étude. "Les formes de violence et de pratiques socioculturelles discriminatoires sont encore très fréquentes dans le sud et le sud- est de Madagascar à cause du fort attachement de la population locale à la tradition et de la pauvreté d'un grand nombre de ménages", selon cette étude.

Le président centrafricain François Bozizé (photo) a vivement critiqué une cinquantaine de militaires, qualifiés de "peureux" et "fainéants" pour avoir quitté le 21 mai le nord-est du pays pour protester contre le non-paiement de leur solde, rapporte lundi la radio nationale. "Les hommes centrafricains (...) sont de mauvaise foi, ils ont une préférence pour la rébellion, les détournements, le vol, mais ils sont fainéants et peureux en plus, même des militaires censés défendre le pays", a déclaré le président Bozizé dans un hommage aux femmes centrafricaines diffusé lundi par la radio.

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Le ministre camerounais de la Fonction publique Benjamin Amama Amama (photo) a annoncé mercredi dans un communiqué la révocation de treize fonctionnaires reconnus coupables d’avoir triché sur leur grade en confectionnant de faux arrêtés d’avancement. Parmi ces treize agents figurent neuf douaniers, convaincus d’avoir "participé à la confection de faux arrêtés d’avancement" et d’avoir "bénéficié indûment des effets financiers y afférents", a précisé M. Amama Amama.

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L'Autorité conjointe de développement (JDA) de la zone pétrolifère entre le Nigeria et Sao Tomé et Principe a annoncé vendredi dans un communiqué la découverte de pétrole dans l'un de ses blocs. La JDA opère en collaboration avec le géant pétrolier américain Chevron, le groupe nigérian Dangote et Esso-Exploration.

Un soldat nigérian de la Mission de l’Union africaine (UA) au Darfour a été tué par balles par des hommes non identifiés lors d’une embuscade vendredi dans cette région de l’ouest du Soudan en guerre civile, a-t-on appris lundi auprès de l’UA, qui s’est dit "outrée". "Nous sommes consternés et outrés qu’un membre de notre force de paix ait été tué (...). Nous condamnons fermement ce type d’acte", a déclaré à la presse le commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Saïd Djinnit.

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Le ministère équato-guinéen des Finances prévoit une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 8,3% en 2006, a annoncé le Comité monétaire et financier de la Guinée équatoriale dans un communiqué diffusé dimanche à la radio nationale. "Le comité a analysé les évaluations récentes de l’économie nationale et de la croissance du PIB qui sera de 8,3% pour l’année 2006", précise ce comité présidé par le ministre des Finances et du Budget Marcelino Owono Edu.

Un nouveau rapport de la section d'audit interne de la Banque mondiale a peint un tableau sombre des résultats d'un plan de la banque et du Fonds monétaire (FMI), qui s'étale sur une décennie et vise à accorder aux nations les plus pauvres du monde un allègement de la dette.

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Pendant deux jours, les 29 et 30 Mai, les dirigeants des Compagnies aériennes et des Institutions régionales africaines se rencontrent à Tunis, siège delocalisé de la Banque Africaine de Développement, pour examiner les différents qui se posent au développement du transport aérien en Afrique. Cette réunion de haut niveau, regroupe les opérateurs du secteur aérien africain.

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La production de café d'excellente qualité au Rwanda va bientôt recevoir un stimulant important lorsqu'un programme novateur visant à connecter des stations de lavage du café à l'Internet sera mis en route grâce à un projet financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Cette initiative est soutenue par un don de 250.000 dollars du Fonds de développement de l'USAID.

Depuis 1998, l'association pour l'enseignement des mathématiques et des sciences au niveau secondaire en Afrique subsaharienne (en anglais, Smasse-Wecsa), promeut une méthode pour résoudre l'équation du retour en force de l'enseignement, voire la qualité de l'apprentissage des disciplines scientifiques et technologiques, au coeur des enjeux et défis du développement de l'éducation en Afrique.

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Du 31 mai au 2 juin 2006, un séminaire sera organisé à l'académie régionale des sciences et technique de la mer à Yopougon, par le ministère de la solidarité et des victimes de guerre. L'annonce a été faite le mercredi 24 mai dernier par le ministre Louis André Dakoury Tabley, à son cabinet au 14e étage de la Tour B au Plateau. A cette occasion, le ministre recevait les populations déplacées de la région du Bandama, principalement de la ville de Bouaké.

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Onze pirogues transportant 732 candidats africains à l’émigration clandestine vers l’Espagne sont arrivées lundi, sur les côtes des îles Canaries (Espagne), a appris APA de source officielle à Madrid. Selon des statistiques du service espagnol du sauvetage maritime, 60 immigrants africains ont débarqué sur l’île d’El Hierro, 218 sur la Gomera, 85 à Gran Canaria, 251 sont arrivés sur les côtes de Tenerife et 118 à Fuerteventura.

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