Appel à soutenir le documentaire-fleuve sur la révolution bolivarienne « Nous vivrons»
Après le « Passage des Andes » (2005) et « Carlos l’aube n’est plus une tentation » (2012) nous préparons le tournage de “Nous vivrons”, qui sortira en décembre 2015. Vous pouvez nous aider à faire exister ce film en apportant une aide dans la mesure de vos moyens et en relayant notre appel via les réseaux sociaux.
Répondre à chaque mensonge martelé sur le Venezuela depuis 15 ans de révolution nous enfermerait dans l’agenda des grands médias. Or la désinformation fonctionne surtout par obscurantisme et par occultation. La démocratie participative, la critique populaire, la transformation de l’État, les avancées sociales ou l’être historique vénézuélien indiffèrent la plupart des journalistes occidentaux pour qui la politique se réduit à une guerre d’individus pour le pouvoir.
Nombreux sont celles et ceux qui cherchent à s’informer et nous demandent des références de films. C’est pour eux qu’après le « Passage des Andes » (2005) et « Carlos l’aube n’est plus une tentation » (2012) nous préparons le tournage de “Nous vivrons”, qui sortira en décembre 2015.
Grâce au travail volontaire, nous avons pu réduire le budget indispensable à 6500 euros : transport, matériels de prise de vue et de prise de son, montage, mixage, copies. Vous pouvez nous aider à faire exister ce film en apportant une aide dans la mesure de vos moyens et en relayant notre appel via les réseaux sociaux. Chaque donateur ou donatrice figurera au générique (merci de nous dire si vous ne voulez pas voir apparaitre votre nom) et pour tout don à partir de 15 euros recevra une copie Dvd du film sous-titré en francais en décembre 2015.
Il vous est possible de verser votre soutien par virement bancaire :
- Compte (IBAN) : BE 08 833538626213
T. Deronne, quai Notre-Dame 4, 7500 Tournai
- Code BIC/SWIFT : GKCCBEBB
- Communication : "“Nous vivrons” 2015 + prénom + nom + email + votre adresse postale" (pour vous envoyer le DVD).
SYNOPSIS
Quinze ans de révolution au Venezuela. Une nouvelle génération sort de l’université devenue accessible à tous. Le racisme des milieux aisés – que les grands médias transforment en “révolte populaire”- rappelle que ce processus renoue avec l’émancipation des esclaves interrompue à la mort de Bolivar. Cette jeunesse qui n’a pas connu la lutte des années 90 poursuivra-t-elle la révolution ? Transformera-t-elle l’État et l’économie pour écrire un nouveau chapitre du socialisme latino-américain ? Qui l’emportera ? Les pessimistes démobilisés par la mort de Chavez ? Les “ni-ni” qui évitent la politique sur fond de consumérisme dominant ? Les patients et enthousiastes qui voient Nicolas Maduro rompre avec l’économie d’importation et de corruption, refonder l’État en appuyant l’organisation de communes ? Comment sera ce nouveau mode de vie ? Dans quels espaces ? Dans quels temps ? Le dénouement se joue chaque jour, avec ceux qui ne sont pas encore partis, avec ceux qui ne sont pas encore arrivés, avec ceux qui vivront.
LA REALISATION
Décembre 2014-février 2015 : Voyages et rencontres à travers tout le pays avec les “invisibles” des grands médias pour cerner l’accouchement d’un nouveau mode de vie et du territoire communal qui reliera les besoins et l’offre d’une société encore dominée par le grand estomac urbain. Comprendre, écouter avec respect les expériences, les critiques, les propositions, les luttes et les états de conscience antagoniques. Que chaque parole, chaque situation de travail, chaque bataille politique à petite ou à grande échelle, génère sa propre forme, son propre rythme.
Mars-juillet 2015 : Tournage.
Août-décembre 2015 : Montage et mixage.
Sortie du DVD : décembre 2015.
2016-2025: LA SERIE
Nous poursuivrons ce documentaire en tournant un nouvel épisode chaque année durant dix ans. Nous reprendrons la longue route pour retrouver les mêmes personnages, les mêmes expériences – certains disparaissant, d’autres surgissant -, pour que le montage continue à éclairer en profondeur le fil tendu entre passé et futur.
Comme l’écrivait José Roberto Duque en avril 2013, "si l’état communal que nous sommes à peine en train de formuler, de discuter et de construire maladroitement à travers des processus et des expériences locales et pour l’heure isolées, se convertit en forme de vie et de participation citoyenne, là oui ce sera la révolution. Cela sera, oui, l’héritage de Chavez, ce sera aussi notre fierté. Nous, formés par les codes bourgeois, dans des écoles bourgeoises et dans une manière de nous relier absolument bourgeoises, nous aurons démontré que nous pouvons nous faire violence, faire échouer notre être égoïste, individualiste, consommateur et médiocre, et mériter l’épithète de génération révolutionnaire. La mauvaise nouvelle est que nous, les vénézuéliens vivants, ne saurons jamais si on se souviendra de nous de cette manière. Je le regrette. L’histoire est pleine de personnes qui n’ont pas mesuré la taille de leur contribution à l’humanité."
CE TEXTE VOUS A ETE PROPOSE PAR PAMBAZUKA NEWS
* Ne vous faites pas seulement offrir Pambazuka ! Devenez un Ami de Pambazuka et faites un don MAINTENANT pour aider à maintenir Pambazuka LIBRE et INDEPENDANT !
http://pambazuka.org/en/friends.php
** Thierry Deronne s’est établi au Venezuela ou il vit et travaille depuis 17 ans. Il est fondateur de l’École populaire et Latinoaméricaine de Cinéma, cofondateur des télévisions associatives Teletambores et Camunare Rojo Tv, ex-vice-président de la télévision publique vénézuélienne Vive Tv.
*** Veuillez envoyer vos commentaires à [email protected] ou commentez en ligne sur le site de Pambazuka News
**** Les opinions exprimées dans les textes reflètent les points de vue des auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la rédaction de Pambazuka News