Sénégal : Des réformes constitutionnelles à risques

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) a lancé une mise en garde pour prévenir une éventuelle « explosion populaire » que pourrait causer le « tripatouillage indécent » de la constitution sénégalaise. L'assemblée nationale du Sénégal a voté le 28 juillet une modification de l'article 27 de la constitution qui fait passer le mandat présidentiel de 5 à 7 ans, contre l'avis des experts en droit constitutionnel du pays, qui estiment que cet article ne peut être modifié que par « voie référendaire ».