Guinée : Ne pas remettre en cause les libertés fondamentales

Amnesty International est très préoccupée par la décision du Président Guinéen, Lansana Conté, de proclamer l’état de siège en Guinée jusqu’au 23 février 2007 qui transfère à l'autorité militaire des pouvoirs normalement confiés à l'autorité civile. « Alors que plus d’une centaine de civils non armés ont déjà été tués par les forces de sécurité, la décision de décréter l’état de siège donne de facto aux autorités militaires pleins pouvoirs pour remettre en cause plusieurs des libertés fondamentales...».