Mozambique : Nyusi peut-il redorer le blason du Frelimo
Le soutien populaire au Front de libération du Mozambique, a décliné au cours de ses quarante ans d’exercice du pouvoir. Président nouvellement élu, Filipo Jacinto Nyusi, est confronté à une énorme tâche qui consiste à faire table rase des pratiques frauduleuses et de l’enrichissement au sein du parti, des problèmes de sécurité croissants et d’une pauvreté généralisée dans le pays.
Le président du Mozambique nouvellement élu, Filipo Jacinto Nyusi [1] constitue peut-être la dernière chance pour le Front de libération du Mozambique (Frelimo) de se maintenir au pouvoir. Son élection est survenue à une période où de sombres nuages s’accumulaient sur son parti à la popularité déclinante, marquée par la perspective d’une guerre civile, avec des tensions sociales (prise d’otage) et pire encore des accusations d’énormes fraudes électorales généralisées.
Bien que le Frelimo ait réussi à remporter la présidence et à obtenir une majorité parlementaire, un regard plus profond montre que le parti au pouvoir (depuis l’indépendance en 1975) est en fait le principal perdant aux élections générales du 15 octobre 2014. Avec pour grand gagnant l’opposition, à travers la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) et son candidat à la présidence Alfonso Dhlakama, suivi du Mouvement démocratique du Mozambique (Mdm) conduit par Daviz Simango
Mais le Frelimo a une fois de plus été couronné vainqueur avec, selon les résultats officiels, 55,68% des voix, suivi de la Renamo avec 32,95% des voix et du Mdm avec 8,4% des voix. Nyusi a gagné la présidentielle avec 57% des voix, devançant Alfonso Dhlakama et Daviz Simango, qui ont respectivement recueillis 36,6% et 6,4% des voix. En ce qui concerne les sièges au parlement le Frelimo en a gagné 144, la Renamo 89 et le Mdm 17. [2] Cette nouvelle attribution parlementaire dénote une perte de 46 sièges pour le Frelimo et un gain considérable pour la Renamo qui en gagne 38 alors que le Mdm en recueille 9.
Dans ce contexte, le Frelimo ne pourra renverser la tendance et continuer à dominer le Mozambique au plan politique et économique que si les dynamiques internes et externes sont véritablement abordées au cours du mandat de Nyusi. Cette dynamique au sein du Frelimo fait référence aux relations internes de pouvoir et de contrôle et à sa volonté de partager la richesse du pays. Les dynamiques externes renvoient à la capacité du Frelimo, et plus particulièrement celle de Nyusi, à répondre positivement aux défis politiques et socioéconomiques que confrontent le pays, comme la paix et la stabilité, la pauvreté, l’emploi et la crise du logement.
Le soutien électoral du Frelimo a décliné depuis les élections municipales de 2013, qui avaient été boycottées par la Renamo. Alors qu’en termes globaux le parti au pouvoir avait réussi à garder 49 des 53 municipalités contestées, il avait vu son avenir et son pouvoir sur des municipalités urbaines, confinés à la capitale Maputo et à la ville industrielle de Matola, sérieusement menacés. Dans la ville centrale de Beira, le candidat et chef du parti du Mdm, Daviz Simango, avait obtenu le 70,44% des voix, pendant que son parti obtenait 67,58% des voix pour le parlement local. A Quelimane, Manuel de Araújo du Mdm avait gagné la mairie avec 68,21% et obtenu 65,59 pour les élections au parlement local. A Nampula, le candidat du Mdm, Mamudo Amurane, recueillait 54% des voix pour la mairie, pendant que le parti obtenait 52% pour le parlement local.
Toutefois, plus inquiétant encore pour le parti au pouvoir, sont les résultats à Maputo où il est menacé par le Mdm. Là où le Frelimo a réussi à obtenir 56,42% des voix pour la mairie, le Mdm se retrouvait avec 40,53% des voix. Des 64 sièges de Maputo, le Frelimo en a obtenu 37 et le Mdm 27 (Cne 2013). Ces résultats sont historiques parce que sans précédent.
LA DYNAMIQUE INTERNE DU FRELIMO
Le premier et plus important défi pour Nyusi est d’obtenir le contrôle total du parti. S’il a réussi à gagner les élections nationales, l’appareil du parti est toujours tenu par Guebuza et son cercle restreint. Ce dernier semble réticent à passer le bâton du pouvoir à Nyusi [3], à en juger par des actes récents, à la différence de Chissano dont il est dit qu’il lui a "volontairement" cédé son siège juste un mois après avoir quitté son poste de président de la République.
Avant ces récentes élections générales, Guebuza s’est dépêché de peupler les structures centrales du Frelimo avec ses propres alliés politiques. Il l’a fait en influençant l’élection de membres aux structures centrales les plus pertinentes, immédiatement en dessous du Congrès, comme le Comité central, le Comité politique ou le Secrétariat du Comité Central. Sa fille Valentina Guebuza, par exemple, est le numéro 128 du Comité central [4]. Selon les statuts du Frelimo, le Comité central est la structure la plus importante du parti en dehors du Congrès. [5] Le Congrès est la première structure du parti.
Cette attitude peut signifier deux choses : soit Guebuza refuse d’être remplaceéà la tête du parti par Nyusi comme président du parti (ce qui sera bientôt infirmé ou confirmé), ou il veut continuer à contrôler l’appareil politique du Frelimo et son processus de décision en supervisant les mécanismes effectifs du pouvoir. Même les supporters les plus vaillants de ce parti pensent que le retrait de Guebuza de son poste de président est peu vraisemblable et qu’ils ne peuvent qu’"espérer" qu’il aura la même attitude que Chissano.[6]
Toutefois ceci peut aussi représenter un risque pour les manœuvres présidentielles de Nyusi. Au Mozambique, en raison de l’identification de la politique et de l’économie avec le parti, Guebuza, étant le président du parti et contrôlant les structures décisionnelles, peut continuer à détenir la voix économique et politique décisive. Les rumeurs abondent selon lesquelles des fonctionnaires supérieurs et de rang moyen, ainsi que les nominations à des postes étatiques (ministres, vice-ministres, gouverneurs provinciaux les officiers supérieurs de l’armée et de la police, juges de la Cour suprême, chanceliers des universités publiques, etc.) sont cautionnés et approuvés par le Comité politique qui reste sous le contrôle indirect de Guebuza. Si ceci s’avère, le statut de Nyusi pourrait être réduit à celui de simple figurant.
Toutefois, en raison des pratiques normales du parti et des répercussions au sein du Frelimo, si celles-ci venaient à être transgressées, [7] cela signifierait qu’en toute probabilité le pouvoir au moins symbolique serait bientôt transféré à Nyusi. En dépit de cette certitude, l’analyse suggère que trois scénarios pourraient se dessiner pour le futur de la présidence du Frelimo.
Premièrement, Guebuza, pour quelque raison que ce soit, décide de démissionner immédiatement, contrairement aux attentes des plus sceptiques. Ceci lui donnerait une chance de corriger son image qui est celle d’un homme qui s’accroche au pouvoir indéfiniment à l’intérieur et à l’extérieur du Frelimo. Simultanément, ceci mettrait un terme à la lutte de pouvoir avec Nyusi.
Deuxièmement, certains membres du parti pro-Nyusi pourraient demander une session urgente du Comité politique afin de contraindre Guebuza au départ. [8] Si cette initiative aboutissait, elle laisserait Guebuza dans une position inconfortable avec Nyusi, les nouveaux membres du Comité et le public.
Troisièmement, et pour la première fois dans l’histoire du Mozambique et du Frelimo, il pourrait y avoir deux pouvoirs parallèles, l’un au sein du parti au pouvoir et l’autre au main de l’Etat et du gouvernement dont les conséquences sont entièrement imprévisibles.
Dans l’intervalle, tout problème majeur et réforme urgente que Nyusi voudrait introduire dépendrait de sa capacité et de sa ténacité à manipuler ou à prendre des décisions internes. Un problème que Nyusi devrait aborder immédiatement est l’attitude du parti à l’égard des industries extractives. Bien que les liens étroits entre les loyalistes du Frelim oet le business remontent à l’époque de Chissano, ils ont gagné en importance au cours du mandat de Guebuza. Nyusi doit démontrer qu’il est capable de mettre un terme à la ruée indiscriminée, pour une part des ressources naturelles récemment découvertes (principalement du charbon et du gaz), de la part des dirigeants du Frelimo qui font usage de leur position stratégique et leur accès facilité à des informations privilégiées au sein du parti, de l’Etat et du gouvernement, pour acquérir illégalement des permis de prospection et d’exploration. [9]
Cette recherche effrénée de privilèges et de richesses crée ou stimule les conflits entre les différentes factions au sein du parti, affaiblit potentiellement sa cohésion et constitue un facteur crucial pour un fonctionnement continu et effectif. [10] A moins que ce problème soit proprement abordé, le Frelimo entrera dans le processus électoral divisé à l’interne. Plus important encore est le message négatif que cette frénésie envoie au public en général. Pour le Mozambicains moyens, ce serait un signe évident que le parti est guidé seulement par ses propres intérêts dans la mesure où les échelons supérieurs accaparent les bénéfices de la richesse du pays pour eux-mêmes
DYNAMIQUES EXTERNES
Nyusi a hérité d’un pays dont les problèmes politiques, sociaux et économiques sont aigus. Sur le front politique, il est confronté au défi de bien orienter les sujets dudit dialogue politique entre le gouvernement et la Renamo. Bien qu’un accord de cessez-le-feu ait été conclu en 2014, les désaccords sur le modèle d’intégration des forces militaires de la Renamo dans l’armée nationale et la police subsistent.[11] Celle-ci a démontré qu’elle est capable de déterminer l’état de guerre et de paix au Mozambique. Le prédécesseur de Nyusi a été critiqué publiquement pour son approche de la Renamo parce qu’elle menaçait 20 ans de paix relative et de stabilité. [12]
Un autre défi pour Nyusi est la menace de la Renamo "sur l’Etat du Centre et du Nord du Mozambique", suite à l’annonce des résultats électoraux provisoires qu’elle a promptement rejeté, autant que le Mdm, le Frelimo étant accusé de fraudes massives. [13] Malgré tout, seuls les députés de la Renamo n’ont pas occupé leur siège dans les parlements national et provincial. A quoi s’ajoute la menace de la Résistance d’établir son propre gouvernement dans les provinces où il est allégué que le parti a obtenu la majorité des voix, Dhlakama devenant président. Ces provinces sont Sofala, Manica, Tete, Nampula, Zambézia et Niassa. [14]
Le projet de la Renamo de diviser le Mozambique n’est pas nouveau. Au cours de la guerre civile dans les années 1980, et avec le soutien du Malawi, elle avait le projet de déclarer la province de Zambezia Etat indépendant nommé Rombezia (République de Zambezia). Toutefois le plan n’a pas pu être mené à bien parce que le territoire a été reconquis par le gouvernement. [15] En 1994, au début des élections multipartistes, chaque fois que le parti a perdu des élections, Dhlakama menaçait d’établir un gouvernement de la Renamo là où son parti obtenait la majorité des voix. Comme par le passé, ce plan pourrait bientôt être abandonné, c'est-à-dire, jusqu’à la prochaine "défaite" électorale.
Toutefois, les menaces de la Renamo ne doivent pas seulement être considérées sous l’angle de ses capacités militaires, politiques et financières à se matérialiser. Elles devraient plutôt être vues comme une menace potentielle à l’encontre du besoin continu et urgent de construction de la nation qui est un élément crucial dans la construction de l’Etat. Ceci revêt encore plus d’importance si l’on considère la découverte de ressources minières et leur potentiel pour générer des sentiments séparatistes ou autonomistes, particulièrement dans un contexte de pauvreté générale, d’inégalité et avec des frontières géographiques fragiles déterminées par le colonisateur. Le message de Dhlakama, inoffensif en apparence, peut donner naissance à de tels sentiments.
Sur le front socioéconomique, Nyusi est confronté à la nécessité d’aborder correctement la question de la pauvreté, de l’emploi et du logement. Guebuza, au cours des dix années durant lesquelles il a exercé le pouvoir, n’a pas significativement réduit la pauvreté. Ce, malgré une croissance de 7% par an en 1994. Les données officielles du gouvernement montre que sur 21,5 million de Mozambicains, 11,8 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté. (Mpd 2010) [16] Les chiffres des Nations Unies concernant l’Index du développement humain placent le Mozambique en 185ème position sur 187 pays. Dans cette échelle, le Mozambique est parmi les quatre pays du continent africain ayant la plus forte incidence de pauvreté au monde, juste avant le Niger et la République démocratique du Congo (Undp 2013) [17]. Le chômage se situe à 27%. L’économie formelle est principalement urbaine mais n’offre que 32% de tous les emplois.
Selon les estimations, il y a 300 000 personnes qui entrent sur le marché du travail chaque année, avec une croissance de la population de 2,7% par an. [18] La croissance moyenne annuelle urbaine et rurale de la population est estimée à 3,3% et 2,1% respectivement. Comme dans d’autres pays en voie de développement, ce taux de croissance représente un grand défi pour la question du logement avec la majeure partie de la population urbaine qui vit dans des quartiers informels dépourvus des services de base. [19]
"Le logement est l’une de ces conditions sociales qui déterminent la qualité de vie et le bien- être de la population et des endroits. La localisation des foyers, la qualité de l’architecture et de la construction et l’intégration harmonieuse dans le tissu environnemental, social, culturel et économique sont autant de facteurs, qui, de façon très réelle, influent sur le quotidien des gens, leur santé, leur sécurité et leur bien-être et, compte tenu de la durabilité des logements comme structures physiques, affectent aussi bien les générations actuelles que futures. Le logement est pas conséquent central au développement durable". [20]
Il n’y a pas de doute que les capacités de Nyusi et du présent leadership du Frelimo seront jugées selon qu’ils auront fournis de véritables logements, en particulier pour ladite "classe moyenne émergente". Après avoir acquis l’instruction et l’emploi, ce groupe revendique maintenant son droit fondamental au logement, un facteur qui pourrait influer sur les prochaines élections, en particulier dans les municipalités urbaines où le soutien au parti au pouvoir s’effiloche.
CONCLUSION
C’est seulement en abordant les problèmes mentionnés ci-dessus que Nyusi peut redorer le blason du Frelimo et sauvegarder le futur. La longévité du Frelimo dépendra de sa capacité à fournir des réponses aux questions de la paix et de la stabilité, de la pauvreté, du chômage et du logement. Toutefois, il doit d’abord établir un ferme contrôle sur les structures décisionnelles et les processus du parti afin d’établir un agenda pour le parti et le pays. Ce contrôle lui donnera licence pour discipliner des camarades qui, sans autres considérations, sont déterminés à se remplir les poches avec les bénéfices de la croissance économique.
A l’inverse du président Armando Guebuza, Nyusi ne doit pas négliger la Renamo et la capacité de Dhlakama, même pour des gains politiques, à ternir sa crédibilité personnelle et celle de son parti, de perturber le processus de construction de la paix dont le pays a un pressant besoin. Les Mozambicains ont déjà démontré, en manifestant contre leur propre gouvernement pour la première fois depuis l’indépendance, l’importance qu’ils accordent à la paix et à la sécurité lorsqu’ils ont vu ces éléments cruciaux menacés.
La traduction de la croissance économique en un développement inclusif, en réduisant la pauvreté, le chômage et la crise du logement, enverra un message très positif à un électorat qui désespère de voir venir les solutions transformatives à leurs problèmes qui datent de si longtemps. Paix, stabilité, développement économique, emploi et logement adéquat sont les ingrédients qui peuvent permettre au Frelimo de redorer son blason.
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** Fredson Guilengue travaille à la Fondation Rosa Luxembourg en Afrique du Sud - Texte traduit de l’anglais par Elisabeth Nyffenegger
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NOTES
1] Le nom Nyusi signifie " abeille" en Makonde or Kimakonde. Kimakonde est la langue parlée par les Makonde, un groupe ethnique du sud-est de la Tanzanie et du Mozambique du Nord (Nurse 2003).
http://en.wikipedia.org/wiki/Makonde_language ; Retrieved 24 January 2015.
2] Source: Conselho Constitucional. Acórdão n.º 21/CC/2014 de 29 de Dezembro Processo n.º 17/CC/2014 (Validação e Proclamação dos Resultados das Eleições Presidenciais, Legislativas e das Assembleias Provinciais de 15 de Outubro de 2014)
3] Chissano a renoncé à la présidence du parti en mars 2005, suite à l’élection de Guebuza, et a quitté toute politique active depuis lors. Ceci est une première, compte tenu du fait que depuis l’indépendance en 1975, le président du Frelimo était en même temps le chef d’Etat Avant que Chissano ne renonce à la présidence, Guebuza en était le secrétaire général. Sources: http://tinyurl.com/ozte8st ; http://tinyurl.com/psoff83 ; Retrieved on 24th January 2015
4] See: http://www.frelimo.org.mz/comite-central/membros retrieved on 24th January 2015
5] See: http://www.frelimo.org.mz/estatutos retrieved on 24th January 2015
6] Lors d’un entretien à une télévision privée, Stv, Sergio Vieira, un ancien combattant et membre du Frelimo, disait son incompréhension quant à la raison pour laquelle le président Nyusi n’était pas également le dirigeant du parti au pouvoir au Mozambique . Il croit " que le président Guebuza aura les mêmes sentiments que Chissano"
Source: http://tinyurl.com/p424cy6 retrieved the 25 January 2015.
7] Voir l’article sur l’interview de Sergio Vieira’s accordée à Stv. Source: http://tinyurl.com/p424cy6
8] Des membres comme Alberto Joaquim Chipande ; Margarida Talapa et peut-être Verónica Macamo pourraient demander l’abdication de Guebuza afin d’éviter une confrontation avec Nyusi.
9] Voir : Insiders Mining: Decision makers’ business circle. Report published on December 16, 2013 by the editorial staff of Africa Mining intelligence. Relevant details about a Centro de Integridade Pública report refer to by the newspaper Opaís, http://tinyurl.com/obesyy
10] Les factions du Frelimo auxquelles il est communément fait référence sont celles de Chissano et Guebuza
11] Cependant que le gouvernement demande que la Renamo produise et lui remette une liste complète de ses réserves qui doivent être incorporées dans l’armée nationale et la police, celle-ci demande d’abord un modèle d’intégration
12] Voir: http://tinyurl.com/np24kzq, retrieved on the 26th January 2015.
13] Voir: http://www.portugues.rfi.fr/print/185298?print=now retrieved on 26th January 2015.
14] Des 6 provinces auxquelles se réfèrent la Renamo, les résultats électoraux officiels lui donnent la victoire seulement dans les provinces de Sofala avec 47, 94% des voix et Zambezia avec 46, 71% des voix. Dans les autres provinces, bien que la différence soit minime, le Frelimo est en tête. (Stae). Source:
http://www.stae.org.mz/resultado/2014/Apuramento%20geral%20AR.PDF retrieved on 26 January 2015.
15] Voir : Manjate, J. (2013). Análise estratégica da liderança da Guerra em moçambique: unidade de esforço nabatalha de zambezia 1986 – 1992. Maputo: Diname. The author also refers to the origin of Rombezia.
16] Ministério da Planificação e Desenvolvimento (MPD). Pobreza e bem-estar em Moçambique: Terceira avaliação nacional. Maputo, 2010.
17] United Nations Development Programme (UNDP). The rise of the south: human progress in a diverse world. Available at: http://tinyurl.com/mh28frh . Retrieved on 31 October 2014.
18] See: http://www.africaneconomicoutlook.org/en/ retrieved on 24th October 2014.
19] See: http://tinyurl.com/nhrdhyk
20] ibid