Ahmed Ben Bella : une vie pour la libération des peuples
Premier président de l'Algérie, Ahmed Ben Bella est décédé le 11 avril 2012 à l’âge de 96 ans. Son combat pour l'indépendance et sa courte expérience à la tête de l'Etat algérien ont été suivis d'un emprisonnement de 16 ans après le coup d'Etat de 1965. Mais le militant de la cause des peuples laisse un héritage éternel.
Ahmed Ben Bella vient, à l’âge de 96 ans, de nous quitter. Leader historique du Front de libération nationale et premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella a passé toute sa vie à lutter pour la libération et le développement des pays africains, tout comme de l’ensemble des pays du Sud.
Il était un éminent membre fondateur du mouvement des Non-alignés, issu de la conférence de Bandung (18-24 avril 1955). Cette conférence s’est tenue quelques mois après le commencement de la guerre de libération algérienne le 1er novembre 1954.
Ahmed Ben Bella a passé plus de 24 ans en prison au total, d’abord dans les geôles françaises, puis en Algérie, après le coup d’Etat de Boumedienne, perpétré en 1965. Libéré en 1981, il est devenu une personnalité connue dans le monde entier. Après l’élection de Bouteflika en 1999, Ahmed Ben Bella a été réhabilité dans son pays. C’est ainsi qu’en 2007, il a été nommé par l’Union africaine président du groupe des Sages pour résoudre les différents conflits de ce continent.
Ahmed Ben Bella était également un membre fidèle du Centre Europe - Tiers Monde (CETIM) depuis de longues années. Pendant son séjour en Suisse, il était un soutien de poids à notre organisation. Nous présentons nos condoléances à sa famille, au peuple algérien et aux peuples de tous les "Suds".
CE TEXTE VOUS A ETE PROPOSE PAR PAMBAZUKA NEWS
* Cruz Melchor Eya Nchama est président du CETIM (Centre Europe - Tiers Monde)
** Ne vous faites pas seulement offrir Pambazuka ! Devenez un Ami de Pambazuka et faites un don MAINTENANT pour aider à maintenir Pambazuka LIBRE et INDEPENDANT ! http://www.pambazuka.org/fr/friends.php
*** Veuillez envoyer vos commentaires à [email protected] ou commentez en ligne sur le site de Pambazuka News