Zircon : Non-dits d’une bataille à mort pour les beaux sables de Niafrang

A première vue, il s’agit d’un cas typique d’une guerre entre « communautés locales » et gros « investisseurs » étrangers. La réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’en donne l’air. Derrière les assurances, déclarations et accusations de chacune des parties, des « non-dits » qui en disent plus long sur ce qu’on veut bien raconter à la presse, d’un côté comme de l’autre

Article Image Caption | Source
EITI

Cela aurait pu rester un petit village anonyme du Sud du Sénégal, inconnu du reste du monde. D’ailleurs nombre de Sénégalais, hormis quelques fonctionnaires ou militants écologistes, n’en ont jamais entendu parler.
Ailleurs dans le monde, là où se négocient à coups de millions de dollars les gros contrats miniers, Niafrang (également orthographié Niafourang) n’est cependant pas inconnu. Dans ces milieux là, on placerait facilement ce petit village de la côte casamançaise sur une carte. Depuis 2004, l’australienne Carnegie Minerals au début, la sino-australienne Astron Ltd et Senegal Mineral Resources Ltd aujourd’hui, s’intéressent à Niafrang et en parlent. Ils ne sont pas les seuls.

D’autres personnes s’intéressent à ce petit village. Ces gens-là parlent aussi de Niafrang à l’étranger et participent à « internationaliser» son nom. Ce sont des touristes habitués à y passer leurs vacances, qui aident dans la mobilisation des mouvements écologistes à l’étranger pour apporter leur soutien aux communautés locales opposées au projet d’exploitation minière.

L’objet de cet intérêt pour Niafrang : son sable. Du sable qui contient un minerai très convoité par les uns …le zircon. Pour les autres, ce même sable forme une dune qui fait partie d’un écosystème paradisiaque, à « sauvegarder » à tout prix.

Voilà le résumé, simpliste, de cette bataille. A première vue, un cas typique d’une guerre entre « communautés locales » et gros « investisseurs » étrangers. La réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’en donne l’air.
Derrière les assurances, déclarations et accusations de chacune des parties, des « non-dits » qui en disent plus long sur ce qu’on veut bien raconter à la presse, d’un côté comme de l’autre.

INFLUENCES ETRANGERES

Pendant plusieurs mois, Ouestaf News a voulu en savoir davantage sur les « non-dits » de cette bataille, révélatrice du poids des « forces étrangères » sur de petites communautés villageoises, soudainement placées au centre de batailles économiques ou idéologiques, aux enjeux qui les dépassent. Avec, dans ce cas précis, le risque de déstabiliser un tissu social déjà fragilisé par les trente ans de conflit qu’a connus cette partie méridionale du Sénégal qu’est la Casamance.

Qu’elles soient des multinationales à la recherche de profits ou des organisations écologistes engagées aux côtés des populations pour la préservation de l’« environnement », chacune de ces « parties » en donne plus que le nécessaire quand ça l’arrange. Silence sur tout le reste.

Dans cette bataille à mort, on passera outre le jeu enchevêtré des sociétés-minières, qui de sociétés-mères à filiales, d’acquisition en fusion, se sont passé au fil des ans la propriété du projet minier.

Aujourd’hui, selon Moustapha Faty, un des résidents qui mène campagne contre le projet, c’est le cadre de vie de 36 000 personnes réparties dans 44 villages qui est menacé.

L’histoire commence en novembre 2004. Munis d’un permis d’exploration (délivré pour la première fois à Carnegie par le gouvernement du Sénégal, puis renouvelé plusieurs fois (dont la dernière fois en novembre 2011), selon les documents d’Astron, les responsables de ces sociétés parcourent le monde pour parler du « Projet Niafrang » et de ses belles promesses : Zircon, titane et plus.

Le zircon est utilisé dans des secteurs aussi variés que la joaillerie et l’industrie nucléaire. Il constitue selon les spécialistes un produit de substitution au diamant. Il peut aider à la construction de « sarcophage » pour les déchets nucléaires.

AU SENEGAL ET EN GAMBIE

C’est ce minerai qui est contenu dans le sable qui forme la dune de toutes les convoitises. Un sable précieux qui intéresse les investisseurs. Surtout que moins d’une demi-douzaine de kilomètres plus loin, dans la Gambie voisine, Carnegie et Astron ont déjà découvert un autre filon de zircon, dont la production est vendue à la Chine et qui a rapporté déjà des millions de dollars. De quoi construire un bon argumentaire utilisé pendant quelques années par Carnegie pour marquer sa présence sur les marchés miniers.

Les projections étaient reluisantes à l’époque avec un potentiel de 3,4 millions de tonnes de sables et une teneur à 16% en minerais lourds. Avec ces chiffres, Carnegie prévoyait d’engranger 8 millions de dollars (autant qu’en Gambie) par an sur le zircon sénégalais, à partir de la mine de Niafrang. L’espoir était de voir la mine entrer dans la phase de production en 2009. Six ans après, la production n’a pas démarré et les comptes de la société s’en ressentent. D’autant plus que la société a aussi arrêté ses opérations en Gambie à la suie d’un litige avec le gouvernement de Banjul.

Près d’une décennie plus tard, Astron qui a repris le projet des mains de Carnegie tient le même discours aux investisseurs. Comme lors de ce « forum sur l’investissement au Sénégal » organisé en Grande Bretagne en 2013, où la société Astron / Senegal Mineral Resources a fait une présentation. Celle-ci est intitulée Mark Coetzee - Senegal Mineral Resources -UK Senegal Forum June 2013. Elle parle du « potentiel » de Niafrang, promettant de faire entrer les partenaires dans « l’ère du zircon et du titane ». La valeur nette du projet à l’époque (2013), selon ce documents d’Astron/senegal Minieral Resources, était de 92 millions de dollars.

Problème : à Niafrang même, on n’est pas d’accord sur le projet et on l’a dit. Une partie de la population se dresse contre la décision du gouvernement d’autoriser la phase d’exploitation, disant craindre pour la santé des résidents, la dégradation de l’environnement et des retombées économiques dérisoires. Une information que les sociétés minières passent sous silence.

POPULATIONS DIVISEES

Fin juin 2015, à quelques semaines de la publication de cette enquête, un reporter d’Ouestaf News s’est rendu sur place à Niafrang pour constater. La mobilisation contre le projet est toujours là. Réelle, vive chez certains, voire porteuse de dangers vu la détermination encore vive de ces certains habitants à s’opposer à la société minière. Ça, Astron et Senegal Mineral Resources n’en parlent pas non plus. Quand on évoque le sujet avec un de leurs partenaires au Sénégal, celui-ci préfère minimiser.

Pourtant, de mobilisation en pétition, un Comité de lutte en place depuis quelques années a affiché publiquement et à plusieurs reprises son hostilité à un projet qui fera subir des préjudices énormes à sa localité, au cas où l’exploitation démarre, selon Ousmane Sané, un des membres les plus actifs de ce Comité. Cette opposition des populations et ce litige « latent » qui perdure depuis des années, on ne le mentionne pas non plus dans les rapports d’Astron, ni sur les nombreux documents qui évoquent le projet et qui sont mis à la disposition du public.

La présentation « Mark Coetzee », mentionnée plus haut, dont Ouestaf News a eu copie, ne signale pas l’existence de ce « Comité de lutte ». Elle ne mentionne pas l’opposition des communautés locales à son projet. Elle ne parle pas des craintes environnementales et du risque réel, constaté par Ouestaf News, de casser l’harmonie sociale.

Aujourd’hui, au sein de la population elle-même, deux camps s’opposent à Niafrang et dans les localités environnantes L’un des camps est désormais favorable à la société minière. Contre quelles promesses ? Les accusations fusent, mais restent difficiles à étayer. Tout cela, Astron n’en parle pas.

La présentation de M. Coetzee datant de 2013 démarre par une… photo du président sénégalais Macky Sall, posant à côté des responsables de Astron /Senegal Mineral Resources. Cette démarche est la continuité de celle en vigueur depuis le début du projet. Toujours présenter le projet Zircon de Niafrang dans ses meilleurs atours, et passer sous silence les risques de déstabilisation communautaire.

CODE MINIER « ATTRACTIF »

Quelques années en arrière, alors que le projet d’exploitation du zircon de Niafrang était embryonnaire, son responsable de l’époque, Alan Hopkins, au nom de Carnegie/ Astron, décrivait le Sénégal comme un pays au « climat favorable aux investissements » (il a utilisé « investor friendly » en anglais) dans un entretien avec une publication spécialisée sur les mines.

A l’époque où il parlait, l’ancien président Abdoulaye Wade, venu au pouvoir en 2000, venait de changer le code minier sénégalais, pour effectivement le rendre plus « attractif ». Ce qui avait enchanté les investisseurs, mais avait suscité quelques grincements de dents de la société civile.

Le rapport annuel 2014 d’Astron, parcouru par Ouestaf News, ne mentionne pas non plus cette opposition au projet ni l’existence du Comité de lutte. Or ce Comité mène son combat publiquement et parvient parfois à le faire porter par d’autres acteurs, hors des frontières du Sénégal.

Principales craintes soulevées par ceux qui s’opposent au projet et confiées au reporter d’Ouestaf News par Ousmane Sané du Comité de lutte : la disparition de la dune de sable qui, à ce jour, protège le littoral et empêche la mer d’envahir les villages environnants ; les techniques de forage utilisées pour l’exploitation du zircon et leur impact sur la nappe phréatique ; les risques de maladies respiratoire ou de cancer; la remise en cause d’une aire marine protégée par une décision gouvernementale ; et le peu de perspectives d’emploi pour une population rurale qui, au mieux, serait réduite au statut d’ouvriers ou d’agents de sécurité dans la mine…

ASTRON REFUTE ET ACCUSE

Interrogé sur ses accusations, un partenaire local d’Astron, Ibrahima Diaw, consultant dont le cabinet a travaillé sur l’étude d’impact environnemental pour le compte de Carnegie Minerals, les rejette. De même qu’il défie quiconque de prouver que le projet d’impact environnemental a été « bâclé », comme cela se dit. L’étude a été faite dans les règles de l’art — assure-t-il — et le projet ne serait pas accepté par le gouvernement si ce n’était pas le cas.

A son tour il accuse quelques « touristes » et vacanciers européens, souhaitant garder Niafrang en l’état, de faire mener une bataille par procuration aux populations. Ces Européens en vacances ou établis dans la zone, dont certains disposent de campements touristiques sur place, « rêvent de vacances et pour eux, la Casamance comme l’Afrique n’est qu’une terre de vacances. Pour eux, on n’a pas droit au développement. Pour eux l’Afrique c’est la fête, la bamboula », rétorque Diaw face aux allégations de ceux qui s’opposent au projet qui défend le droit de son pays au développement économique grâce au projet minier.

Le tourisme et l’établissement d’Européens souhaitant profiter de l’environnement est une réalité dans cette région. Certains de ces Européens se mobilisent aussi contre le projet, et portent le combat à l’international, sous couvert de protéger les communautés locales et leur cadre de vie. Selon M. Diaw, il veulent plutôt garder le pays à l’état de « nature » pour leur propre plaisir.

Les membres du Comité de lutte de Niafrang n’évoquent guère dans leurs déclarations et pétitions cette présence des Européens, préférant s’appesantir sur les risques écologiques, sanitaires, sociaux. Mais interrogés, par Ouestafnews ils admettent que des Européens sont présents dans la zone, et certains des membres du Comité de lutte sont dans liens matrimoniaux avec ces Européens.

De leur côté, les nombreux documents d’Astron / Senegal Mineral Resources restent muets sur les risques environnementaux que dénoncent les populations.

SILENCES DE PART ET D’AUTRE

L’équipe d’Ouestaf News a parcouru plusieurs documents de la société minière, seuls quelques documents internes, comme ceux concernant la « stratégie de communication » à mener pour vaincre l’hostilité des populations, évoquent les difficultés rencontrées par le projet sur le terrain. Mais ces documents ne sont pas destinés au grand public. Dans les documents mis à la disposition du public, aucune trace de ce contentieux, qui pourtant est l’une des raisons du blocage du projet.

Le même reproche on peut le faire au Comité de lutte. Nulle trace des « Européens » et de leurs campements touristiques, de leurs intérêts et de leurs liens avec les communautés locales, de la préservation de leurs lieux de villégiature. Ou, mieux encore, des liens matrimoniaux qu’entretiennent ces « touristes » avec quelques-uns des membres du Comité de lutte, qui expliquerait leur engagement et « l’internationalisation » du combat.

Les malentendus ne s’arrêtent pas là. Le projet Niafrang, selon les populations, ce sont 750 km2 de côtes dans la région sud du Sénégal qui seraient menacées par l’exploitation du zircon. Les derniers rapports d’Astron /Senegal Minerals Ltd parlent d’une licence qui couvre 410 km2.

Le Comité de lutte insiste sur « l’empiètement » du projet dans l’aire marine protégée. Le Consultant de Carnegie/Astron, M. Diaw, argue qu’« aucun centimètre » de l’aire marine protégée n’est affecté par le projet, qui dépasse quand même les limites du village de Niafrang. Le gouvernement n’ayant pas réagi à notre demande d’interiew, on ne peut savoir qui des deux dit vrai.

A côté de Niafrang, dont le nom porte le projet, il y a deux autres villages situés dans le même périmètre et directement concernés : Abene et Kabadjo (encore orthographié Cabadio ou Cabadjo). Indirectement, ce sont quelque 44 villages tout autour, qui seraient affectés à terme, selon les populations.

ZONE D’OMBRE

D’ailleurs au tout début du projet, chacun des deux villages que sont Niafrang et Cabadjo avait voulu, pour ses résidents, les retombées économiques et sociales du projet, en termes d’emploi. A l’époque il n’y avait pas encore de « Comité de lutte » et l’administration locale avait arbitré pour que les éventuels emplois soient répartis entre les deux communautés.

Gorgui Mbengue, à l’époque sous-préfet de Diouloulou (circonscription administrative dont dépend la zone couverte par le projet zircon), a été cité lors de nos investigations comme ayant été celui qui a aidé à dénouer la situation. Sauf qu’aujourd’hui M. Mbengue n’est plus de ce monde pour pouvoir infirmer ou confirmer la véracité de cette information. Gorgui Mbengue a été enlevé et assassiné le 2 janvier 2006 par des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratique de Casamance (Mfdc).

Le Mfdc, à l’époque, menait encore avec violence son combat pour « l’indépendance » de la Casamance. Le sous-préfet Mbengue a-t-il été assassiné simplement en raison de son statut de « représentant » de l’Etat ou pour son rôle dans le projet zircon? Difficile à dire. Les autorités n’ont jamais rendu publiques les enquêtes sur les raisons de son assassinat, même si un chercheur parle « jeunes combattants ayant faim ». Mais alors pourquoi lui et pas d’autres dans la région ? La question reste posée.

S’il s’avérait qu’il a été tué parce qu’il était en exercice dans la zone où se trouve le zircon, M. Mbengue pourrait être ajouté aux plus de 380 victimes décédées et recensées par le Consortium International des Journalistes d’Investigations (Icij) dans des affaires directement ou indirectement liées à la présence des sociétés minières australiennes en Afrique. Mais notre enquête n’a pu établir avec certitude ce lien.

Les opposants au projet disent avoir d’autant plus peur qu’ils ont « vu les effets » de l’exploitation de zircon en Gambie voisine, dans un site juste à quelques kilomètres de l’autre côté la frontière.

DES FAILLES ?

Ce projet a été arrêté depuis, suite à un litige entre le gouvernement gambien, qui a accusé Carnegie de ne pas respecter tous ses engagements et d’exporter bien plus que les produits pour lesquels la société avait une licence. La société minière a réfuté ces allégations et porté l’affaire en justice. Dans son dernier rapport, elle dit avoir eu gain de cause et attend d’être dédommagée pour les pertes subies. Cela reste à vérifier.

Pour le cas de Niafrang, les opérations d’exploitations n’ayant pas encore démarré, on est encore dans les hypothèses et la spéculation. D’un coté la société minière et ses projections optimistes et ses assurances, de l’autre des communautés qui prévoient un « désastre écologique » qui détruiraient leurs rizières, leurs mangroves, leur cadre de vie, l’ensemble de leur écosystème.

Une petite phrase enfouie dans un document technique réalisée par un professeur de l’Université Cheikh Anta Diop, Dr Serigne Faye, du Département de Géologie, pour le compte de la société Carnegie, signale quand même que la nappe phréatique présente des « risques de vulnérabilité ». « La nappe au niveau du site du projet présente les caractéristiques d’un système vulnérable à l’avancée du biseau salé pour trois raisons : la présence d’une frange côtière, la topographie basse dans le secteur nord, les hauteurs piézométriques relativement faibles sur l’ensemble de la zone », peut-on lire dans cette étude. Dans les documents publics, ce risque n’est pas mentionné.
Alors qu’il était ministre de l’environnement dans le premier gouvernement du président Macky Sall (élu en 2012), Ali Haidar a déclaré : « Il n’est pas possible que le gouvernement s’engage vers un projet à l’encontre des décisions (…) et de la volonté des populations ». Le ministre précise alors qu’il a de sérieuses inquiétudes par rapport à l’environnement.

GOUVEREMENT ET ASTRON MUETS

Ce sont ces « considérations environnementales qui, à mon sens, font que c’est un projet qui n’a pas d’avenir », affirmera Ali Haidar dans un document vidéo qu’a pu voir Ouestaf News et qui est encore disponible sur la toile.
Plus grave encore, M. Haidar a mis en doute, dans le même enregistrement, les conditions d’octroi de la licence par l’ancien gouvernement du président Abdoulaye Wade. Ce que M. Haidar ne dit pas dans l’enregistrement : lorsque l’arrêté ministériel n°10455 MEM-DMG, en date du 26 novembre 2004, a été signé pour accorder à la société minière australienne Carnegie son permis d’exploration, M. Macky Sall, actuel président du Sénégal, était dans le régime d’Abdoulaye Wade que dénonce M. Haidar.

En 2004 M. Sall était Premier ministre après avoir servi successivement de conseiller du président pour les mines et de ministre des Mines entre 2000 et 2003.

Malgré notre insistance et une longue attente, le ministère des Mines n’a pas voulu répondre à nos questions pour savoir les positions actuelles du gouvernement sur ce projet. De même nous attendons encore des réponses d’Astron à toutes ces allégations portées contre elles.

M. Haidar a quitté le gouvernement de Macky Sall depuis. Les craintes environnementales qu’il a publiquement exprimées, Astron et Senegal Minerals Limited n’en parlent pas. Dans leurs documents, les promoteurs du projet Zircon de Niafrang font l’impasse sur ces propos, préférant garder du Sénégal le pays « au climat favorable » aux investissements d’Alan Hopkins cité plus haut.

CE TEXTE VOUS A ETE PROPOSE PAR PAMBAZUKA NEWS



* Ne vous faites pas seulement offrir Pambazuka ! Devenez un Ami de Pambazuka et faites un don MAINTENANT pour aider à maintenir Pambazuka LIBRE et INDEPENDANT !
http://pambazuka.org/en/friends.php

** Maurice Oudet Service d'Edition en Langues

*** Veuillez envoyer vos commentaires à [email protected] ou commentez en ligne sur le site de Pambazuka News

**** Les opinions exprimées dans les textes reflètent les points de vue des auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la rédaction de Pambazuka News