Résorber le contingent d’affamés sur le continent africain reste une équation difficile à résoudre. Certes, de nombreux pays asiatiques ont pu dépasser une telle étape grâce à la Révolution verte et il y a des raisons de croire qu’il est possible pour l’Afrique de remonter la pente en s’appuyant sur ce levier. Mais il n’y a pas de miracle. Une telle expérience ne peut réussir sans des préalables et un contexte dont la mise en œuvre implique le volontarisme de différents secteurs.

Le 11 juillet 2003, l’Afrique est entrée dans l’histoire pas comme ce continent qui se suicide comme le mentionne Stephen Smith dans son célèbre ouvrage « Négrologie », encore moins comme cet ailleurs étrange qui se caractérise principalement par la violence, la morbidité et la calamité, mais comme un espace capable de garantir les droits de l’ensemble de ses citoyens sans aucune forme de ségrégation.