Marc Ona Essangui

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Dans un pays pétrolier depuis plus de cinquante ans, plus de 90% de la population vivent en dessous du minimum vital. Les richesses du Gabon sont dilapidées, le patrimoine foncier bradé à des multinationales asiatiques et les libertés fondamentales confisquées. Les raisons ne manquent pas à la colère des Gabonais qui commence à déferler en révoltes.

Stuart

La visite du président gabonais, Ali Bongo Odimba, aux Etats Unis, du 6 au 9 juin a suscité une levée de boucliers au sein de la société civile gabonaise. Au président Barak Obama, ses membres ont adressé une lettre d’interpellation pour lui faire le point sur un pays à la démocratie dévastée, à la gouvernance ruineuse. Mais aussi pour lui rappeler le sens de son discours d’Accra, qui doit fonder ses rapports avec les dirigeants africains.