Le débat sur la Renaissance africaine marque le début de ce millénaire. Mais il n’est pas nouveau. Dans ce texte, Boubacar Diop remonte à Cheikh Anta Diop qui l’évoquait en 1948, à Nasser qui en a été un des porte-étendard et à Nkrumah qui en a fait un des axes fondamentaux de sa réflexion politique. Diop souligne aussi, à travers cette revue des jalons du panafricanisme, les différents aspects de théorisation qui ont revêtu des dimensions politiques, idéologiques, culturels, scientifiques te...lire la suite
Le débat sur la Renaissance africaine marque le début de ce millénaire. Mais il n’est pas nouveau. Dans ce texte, Boubacar Diop remonte à Cheikh Anta Diop qui l’évoquait en 1948, à Nasser qui en a été un des porte-étendard et à Nkrumah qui en a fait un des axes fondamentaux de sa réflexion politique. Diop souligne aussi, à travers cette revue des jalons du panafricanisme, les différents aspects de théorisation qui ont revêtu des dimensions politiques, idéologiques, culturels, scientifiques technologiques, économiques. Mais il note surtout des «angles d’attaque particuliers, suivant que la formulation venait d’un militant hors ou à l’intérieur des structures d’Etat». Et cette question pour finir : comment répondre au défi des articulations ?