Alors que le Nigeria est aux prises avec une crise constitutionnelle, Funmi Feyide-John pose le débat sur l’ingérence du gouvernement des Etats-Unis. Tout en louant la capacité du gouvernement nigérian qui a calmement procédé à une passation de pouvoir en faveur du vice-président Goodluck Johnson, suite à l’absence, pour cause de maladie, du président Umaru Yar’Adua, Feyide-John écrit que le favoritisme affiché par les Etats-Unis pour un acteur politique particulier risque de miner la démocr...lire la suite
Alors que le Nigeria est aux prises avec une crise constitutionnelle, Funmi Feyide-John pose le débat sur l’ingérence du gouvernement des Etats-Unis. Tout en louant la capacité du gouvernement nigérian qui a calmement procédé à une passation de pouvoir en faveur du vice-président Goodluck Johnson, suite à l’absence, pour cause de maladie, du président Umaru Yar’Adua, Feyide-John écrit que le favoritisme affiché par les Etats-Unis pour un acteur politique particulier risque de miner la démocratie au Nigeria. Ceci dans la mesure où, quel que soit le prochain président, celui-ci risque d’être considéré comme étant un homme de paille de l’étranger. En rencontrant l’ancien dictateur Ibrahim Babangida en l’absence de Yar’Adua, souligne Feyide-John, les Etats-Unis donnent de la crédibilité aux suppositions selon lesquelles ils espèrent ainsi s’assurer du succès de leur initiative qui veut établir la base d’AFRICOM (le commandement pour l’Afrique) au Nigeria, afin de garantir leur accès au pétrole. Cette interférence risque fort d’avoir un impact durable sur la politique du Nigeria.