Le 12 juin 2004, l’oléoduc Tchad-Cameroun est inauguré par les présidents Paul Biya et Idriss Deby du Tchad. Pour la Banque Mondiale qui soutient le projet et pour les multinationales Exxon Mobil, Chevron et Petronas qui assurent l’exploitation, il s’agit d’un modèle en matière de développement. Le pétrole devait enrichir le Tchad et contribuer directement à la réduction de la pauvreté. Mais l’échec prédit par les mouvements sociaux est aujourd’hui patent. Un an après que la Banque mondiale s...lire la suite
Le 12 juin 2004, l’oléoduc Tchad-Cameroun est inauguré par les présidents Paul Biya et Idriss Deby du Tchad. Pour la Banque Mondiale qui soutient le projet et pour les multinationales Exxon Mobil, Chevron et Petronas qui assurent l’exploitation, il s’agit d’un modèle en matière de développement. Le pétrole devait enrichir le Tchad et contribuer directement à la réduction de la pauvreté. Mais l’échec prédit par les mouvements sociaux est aujourd’hui patent. Un an après que la Banque mondiale s’est retirée, le 9 septembre 2008, Nicholas Jackson jette un regard sur les causes d’une telle faillite.