Guinea

La marche pacifique organisée mercredi 27 février par l’opposition guinéenne pour réclamer les élections législatives libres et transparentes s’est terminée par des affrontements, faisant 130 blessés dont 68 policiers et gendarmes. La foule scandait en chœur des slogans hostiles au pouvoir comme : « Alpha zéro », « Non à Waymark, oui au vote des Guinéens de l’étranger ». Sur les pancartes, on pouvait lire : « Nous voulons des élections libres et transparentes ». Les forces de sécurité ont pul...lire la suite

C’est lors d’une cérémonie de présentation des vœux pour la nouvelle année, le chef de l’Etat guinéen a fait le constat de la médiocrité des journalistes de la Rgt. « Quand je regarde la télévision guinéenne, après les informations je ferme parce que ce n’est pas une télévision », a-t-il déclaré. Et de supplier : «Il faut que la télévision soit là pour l’ensemble du pays (…) La télévision doit être au service du développement du peuple de Guinée c’est-à-dire au service des forces vives. »

Le dimanche 1erjuillet, Alpha Condé en visite privée en France, a affirmé que « depuis que Sarkozy est parti, je dors bien, voire même très bien, mon médecin peut le confirmer ». Ce propos a été tenu à l’occasion d’une rencontre avec la communauté guinéenne dans l’un des hôtels de la place. Toutefois le président François Hollande a signifié à son hôte que la démocratie vaut partout dans le monde, et notamment en Guinée, les Guinéens doivent choisir leurs parlementaires.

Le président guinéen, Alpha Condé, aurait vendu pour une bouchée de pain les mines de son pays à Walter Hennig, un milliardaire sud africain. Pour la modique somme de 25 millions de dollars, le milliardaire, spécialisé dans le juteux commerce des diamants en Angola et en République Démocratique du Congo, peut obtenir une bonne partie des actifs miniers que le gouvernement guinéen possède. Le deal représenterait une perte pour la Guinée, dont le revenu provient à 70% de la production minière,...lire la suite

Devant ses partisans mobilisés samedi 2 juin à Conakry, Alpha Condé a haussé le ton et averti : « J’ai patienté quinze mois, j’ai observé ! Au début, les gens disaient : faites attention il va frapper ! Maintenant ils disent : oh, il ne fera rien jusqu’aux élections législatives. Alors ils vont être surpris ! Je vous garantis que la semaine prochaine je vais balayer beaucoup de cadres aux Finances, au Budget, à la Banque, à la Fonction publique ! ». Des fonctionnaires sont soupçonnés de détou...lire la suite

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