Marc Ravalomanana entretient le suspens sur sa position finale par rapport à l’élection présidentielle. Si nombre d’observateurs attendaient une déclaration en ce sens ce jour, l’exilé d’Afrique du Sud a préféré renforcer sa position sur la contestation de la course à la Magistrature suprême. «Ces élections ne résoudront pas la crise à défaut d’inclusivité», a-t-il réitéré. Il a cependant avoué que la Communauté internationale n’est pas prête de changer d’avis et confirme sa détermination à valider les résultats des scrutins. Il a ajouté que les résultats seront reconnus «même si 5 % des Malgaches seulement iront aux urnes». Marc Ravalomanana semble se rendre compte qu’un boycott des élections ne sera pas la meilleure stratégie à adopter.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (Ua) a décidé jeudi 5 septembre, de lever les sanctions imposées depuis mars 2010 à 109 personnalités politiques malgaches. Il s'est félicité de l'évolution positive de la situation à Madagascar, notamment la recomposition de la Cour électorale spéciale, la publication par la Ces d'une liste définitive de 33 candidats qui remplissent les conditions légales requises en vue de participer à l'élection présidentielle, et l'adoption par la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition d'un calendrier révisé qui prévoit le tenue du premier tour de la présidentielle le 25 octobre 2013 et le 2ème tour couplé aux élections législatives le 20 décembre 2013. ??Le Conseil a toutefois indiqué que la reprise de la participation de Madagascar aux activités de l'UA ne pourra intervenir qu'après la tenue de l'élection présidentielle et la prise de fonction du nouveau président.