Guinea Bissau

Le président bissau-guinéen Malam Bacaï Sanha est mort le 9 janvier 2012 à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris à l'âge de 64 ans. Il avait été admis dans cet hôpital militaire juste avant Noël. On le savait malade depuis longtemps sans jamais connaître la nature exacte du mal dont il souffrait. En cas de décès du président, la Constitution bissau-guinéenne prévoit que le président du Parlement prenne le pouvoir par intérim pour organiser, dans les 60 jours, une élection présidentielle. Cette an...lire la suite

Officiellement, le président bissau-guinéen, Malam Bacaï Sanha, va mieux. Selon les services de la présidence, il serait même sorti de l'unité de soins intensifs de l'hôpital du Val de Grâce à Paris où il est soigné. Mais à Bissau, les ennuis de santé du président provoquent une certaine agitation politique. Si officiellement la classe politique se tait, en réalité, chacun se prépare à une succession difficile. En ligne de mire, le Premier ministre Carlos Gomes et son proche allié, le préside...lire la suite

Carlos Gomes Junior, le Premier ministre de Guinée Bissau a déclaré que son pays était disposé à accueillir Mouammar Kadhafi si celui ci en faisait la demande. Le Guide libyen a beaucoup investi en Guinée Bissau qui est un des pays les plus pauvres du monde. Mais surtout, la Guinée-Bissau n’étant pas signataire du Traité de Rome, elle ne serait pas tenue par une demande d’extradition de la Cour pénale internationale.

L’Etat bissau-guinéen monte aux filets. Le bras de fer engagé depuis le 13 juin contre l’Union Européenne, après plusieurs rounds de négociations infructueuses, ressemble à une dernière carte. Bruxelles s’était engagée au terme de l’accord de pêche sur la période 2007-2011, de verser 28 millions d’Euros (soit 500 000 euros par an) à son partenaire. Après quatre ans de pêche fructueuse dans les eaux bissau-guinéennes, l’Union Européenne n'a versé que 7,5 millions d’Euros. L’Union euro...lire la suite

En 2008, un an après sa nomination à la tête de la police judiciaire de Guinée-Bissau, Lucinda Barbosa Ahukarié assurait que jamais elle ne céderait. Lorsqu’elle a tenu ces propos, elle avait déjà reçu des menaces de mort. Mais il faut croire que les narcotrafiquants ont été plus forts que sa foi?: le 13 mai, elle a annoncé sa démission. Trop de menaces personnelles, pas assez de moyens. Le gouvernement assure, de son côté, qu’il ne s’agit pas d’une démission, mais d’une mutation programmée.

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