Un mois après le lancement de l’opération d’encasernement et de démobilisation des combattants des Forces nouvelles (ex-rébellion ivoirienne) à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, ils déclarent ne plus y croire et refusent d’être "démobilisés à crédit". Ils conditionnent leur soumission à ce programme de retour à la paix au paiement du pécule qu’on leur a promis à cet effet. Selon les autorités ivoiriennes, le processus officiel d’encasernement et de démobilisation des ex-combattants,...lire la suite
Un mois après le lancement de l’opération d’encasernement et de démobilisation des combattants des Forces nouvelles (ex-rébellion ivoirienne) à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, ils déclarent ne plus y croire et refusent d’être "démobilisés à crédit". Ils conditionnent leur soumission à ce programme de retour à la paix au paiement du pécule qu’on leur a promis à cet effet. Selon les autorités ivoiriennes, le processus officiel d’encasernement et de démobilisation des ex-combattants, qui a débuté le 15 juin à Korhogo, dans le nord, devrait se dérouler dans le centre, le centre-ouest et l’ouest du pays. Mais, les conditions financières et matérielles n’étant pas réunies, cela n’avance pas normalement. Les Forces nouvelles disposent de 5.000 places, dont deux généraux, dans la nouvelle armée ivoirienne.