Cote d’Ivoire

Quatre militaires français, dont un colonel, ont été renvoyés devant les assises par une juge du tribunal aux armées de Paris pour le meurtre d’un Ivoirien, mort étouffé dans un blindé français en 2005 en Côte d'Ivoire. Le général Poncet a lui bénéficié d'un non-lieu. Le colonel Eric Burgaud, soupçonné d'avoir donné l'ordre de tuer Firmin Mahé, est renvoyé pour complicité d'homicide volontaire, tout comme un militaire à bord du VBL. Un deuxième soldat à bord du blindé est renvoyé pour homicid...lire la suite

Un mois après le lancement de l’opération d’encasernement et de démobilisation des combattants des Forces nouvelles (ex-rébellion ivoirienne) à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, ils déclarent ne plus y croire et refusent d’être "démobilisés à crédit". Ils conditionnent leur soumission à ce programme de retour à la paix au paiement du pécule qu’on leur a promis à cet effet. Selon les autorités ivoiriennes, le processus officiel d’encasernement et de démobilisation des ex-combattants,...lire la suite

C’est pour qu’ils révèlent leur source que Théophile Kouamouo, directeur de la rédaction du quotidien Le Nouveau courrier, Oula Saint Claver, rédacteur en chef et Stéphane Guédé, directeur de la publication, ont été interpellés par la brigade criminelle d’Abidjan. Convoqués par le procureur de la République, ils s’étaient vus appelés à révéler leurs sources après avoir publié des documents d’une enquête portant sur un scandale lié à la filière café-cacao. La justice ivoirienne a brandi contre...lire la suite

La Côte d’Ivoire est depuis 11 ans dans l’anormalité : son économie est dans un effondrement vertigineux et le peuple croule sous le poids de la misère. Dans la recherche des solutions, tous les accords supposés ramener la paix au pays d’Houphouët Boigny, sont restés de grosses déceptions. Au plan national, de tergiversation en tergiversation, les Ivoiriens ont fini par être dégoûtés des hommes politiques dont l’intérêt semble se trouver ailleurs. La situation est lourde de dangers.

Depuis la marche programmée le 15 mai dernier par la jeunesse houphouétiste et annulée in extremis par leurs leaders (Bédié et Ouattara), c’est l’accalmie sur le front politique. Les hommes politiques ivoiriens, opposition et camp présidentiel confondus, se sont comme passés le mot pour s’accorder deux mois de répit. Exit les grands meetings, les tournées de pré-campagne dans le pays profond, les mots d’ordre de rassemblement sur la place publique… Mais le magma pourrait entrer en ébullition ...lire la suite

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