Pour expliquer le chaos à Mogadiscio, Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, pointe la responsabilité américaine due à une erreur d'appréciation de Washington. Mogadiscio se vide progressivement de sa population en «flot continu [...] dans un chaos croissant», d'après l'un des derniers messages d'alerte en provenance de Somalie et délivré mardi à Genève par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés.