Niger

Les éditeurs de la presse indépendante du Niger redoutent une « chasse aux sorcières » dans leur milieu après la fermeture fin juin de la Maison de la presse sur décision gouvernementale. Depuis lundi 7juillet, les directeurs des journaux privés du Niger défilent dans les locaux de la police judicaire où ils déposent une copie de leur carte de presse, sur instigation du procureur de la République. Les éditeurs de la presse indépendante accusent les pouvoirs publics d’avoir « l’intention de fe...lire la suite

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a réitéré sa demande pour la libération du correspondant de RFI au Niger et directeur d'une radio privée "Saraouniya FM", Moussa Kaka. Dans son communiqué, la FIJ rappelle que le journaliste nigérien est en détention depuis le 20 septembre 2007, accusé de «complicité d'atteinte contre l'autorité de l'Etat, pour des liens présumés avec les rebelles touaregs».

Les autorités nigériennes suspectent en permanence les hommes de médias de mener des activités subversives avec leurs plumes, caméras et micros. Une suspicion surtout basée sur le fait qu’ils donnent la parole à des opposants et révèlent des faits gênants ou ont un langage différent du discours officiel. Ainsi, alors que Moussa Kaka n’en finit pas de croupir en prison, le gouvernement vient de décréter la fermeture de la Maison de la presse.

Des bailleurs de fonds ont promis, le 23 juin à Niamey, plus de 906,5 millions d'euros pour financer un ambitieux programme censé sauver le fleuve en péril, a appris l'AFP de source officielle. A l'issue d'une table ronde entre bailleurs de fonds et représentants des Etats l'Autorité du bassin du Niger (ABN), la Banque mondiale a promis 500 millions de dollars, la France 250 millions d'euros et la Banque islamique de développement (BID) 100 millions de dollars. D’autres bailleurs de fonds on...lire la suite

“L’armée nigérienne aurait exécuté de manière extrajudiciaire au moins 16 civils et deux journalistes ont été arrêtés en raison de leurs liens présumés avec le Mouvement des Nigériens pour la justice, (MNJ)", indique Amnesty International dans un rapport publié le 15 juin. L'organisation de défense des droits de l'Homme épingle ainsi les autorités de Niamey, accusées de "détentions arbitraires, de tortures et d’homicides, d’atteinte à la liberté d’expression”, dans le cadre de la gestion de l...lire la suite

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