En cinquante ans, la superficie du lac Tchad a été divisée par dix. L'existence de quatre millions de Tchadiens, Camerounais, Nigériens et Nigérians qui vivent sur ses berges est en péril. La superficie du lac est passée de 25 000 km2 dans les années 1960, à 2 500 km2 aujourd'hui. Sa profondeur, autrefois de 4 à 6 mètres, ne dépasse plus 2 mètres. L'ultime solution consisterait à alimenter le lac avec les eaux du fleuve Oubangui (République centrafricaine), mais le coût exorbitant et l'absenc...lire la suite
En cinquante ans, la superficie du lac Tchad a été divisée par dix. L'existence de quatre millions de Tchadiens, Camerounais, Nigériens et Nigérians qui vivent sur ses berges est en péril. La superficie du lac est passée de 25 000 km2 dans les années 1960, à 2 500 km2 aujourd'hui. Sa profondeur, autrefois de 4 à 6 mètres, ne dépasse plus 2 mètres. L'ultime solution consisterait à alimenter le lac avec les eaux du fleuve Oubangui (République centrafricaine), mais le coût exorbitant et l'absence de volonté politique jouent contre le lac Tchad, patrimoine commun à quatre États et à une vingtaine de millions de leurs habitants, dont quatre vivent sur les rives.