Le procès pour trafic de bébés de l'ex-président du Parlement du Niger, devenu le principal opposant au chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, a été renvoyé vendredi 2 janvier dès son ouverture en l'absence de l'accusé qui, en fuite, crie au «complot» politique. Pour des questions de procédure, le juge du tribunal correctionnel de Niamey a annoncé le renvoi du procès de Hama Amadou, jugé par contumace, et d'une vingtaine d'autres accusés, dont son épouse, qui comparaissaient libres après cinq à s...lire la suite
Le procès pour trafic de bébés de l'ex-président du Parlement du Niger, devenu le principal opposant au chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, a été renvoyé vendredi 2 janvier dès son ouverture en l'absence de l'accusé qui, en fuite, crie au «complot» politique. Pour des questions de procédure, le juge du tribunal correctionnel de Niamey a annoncé le renvoi du procès de Hama Amadou, jugé par contumace, et d'une vingtaine d'autres accusés, dont son épouse, qui comparaissaient libres après cinq à six mois de détention. Le juge a annoncé la date du 15 janvier pour la reprise des audiences. Issus des milieux politiques, économiques ou militaires nigériens, les prévenus sont notamment accusés de «supposition d'enfant» dans le cadre d'un trafic régional. Ce délit, qui consiste à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde, est passible de deux à huit ans de prison.