C’est au travers d’un communiqué rendu public mercredi 30 avril par le Garde des sceaux que l’on apprend que le président du Togo, Faure Gnassingbé a pris la décision d’accorder une remise de peine à 484 détenus. Les bénéficiaires de cette mesure sont ceux dont le restant de la peine à purger n’excède pas six mois. Toutefois, sont exclus du lot, les condamnés pour crimes de sang, crimes contre les mœurs, crimes relatifs aux stupéfiants et pour infractions contre l’Etat, indique le texte. La p...lire la suite
C’est au travers d’un communiqué rendu public mercredi 30 avril par le Garde des sceaux que l’on apprend que le président du Togo, Faure Gnassingbé a pris la décision d’accorder une remise de peine à 484 détenus. Les bénéficiaires de cette mesure sont ceux dont le restant de la peine à purger n’excède pas six mois. Toutefois, sont exclus du lot, les condamnés pour crimes de sang, crimes contre les mœurs, crimes relatifs aux stupéfiants et pour infractions contre l’Etat, indique le texte. La problématique que cette mesure soulève est simple : Faure a donc conscience qu’au Togo, les prisons sont gorgées de détenus dont son propre frère, Kpatcha Gnassingbé qui y séjourne depuis plus de 5 ans ? Quelle gloire l’on peut vraiment tirer d’une telle manière immorale de diriger les gens au mépris de toute morale et tout bon sens ? Ainsi donc le peuple attend que l’héritier d’Eyadema surpasse cette haine viscérale qu’il éprouve à l’égard de son demi-frère et qu’il se résolve, pour le salut de la République, à exécuter la décision de la Cour de Justice de la Cedeao.