L’Angola a vu son potentiel agricole, auparavant très productif, anéanti par 27 ans de guerre civile mais compte aujourd’hui le relancer pour diversifier son économie, très dépendante du pétrole, et assurer la sécurité alimentaire de sa population. Depuis avril 2011, près de 10 milliards de dollars y ont été investis. Exportateur mondial de café, bananes et sisal dans les années 1970, l’Angola importe désormais près de 80% de sa consommation de biens alimentaires. D’ici à 2017, l’exécutif ang...lire la suite
L’Angola a vu son potentiel agricole, auparavant très productif, anéanti par 27 ans de guerre civile mais compte aujourd’hui le relancer pour diversifier son économie, très dépendante du pétrole, et assurer la sécurité alimentaire de sa population. Depuis avril 2011, près de 10 milliards de dollars y ont été investis. Exportateur mondial de café, bananes et sisal dans les années 1970, l’Angola importe désormais près de 80% de sa consommation de biens alimentaires. D’ici à 2017, l’exécutif angolais s’est donné comme objectif d’atteindre une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de céréales (contre environ 1 million actuellement) et de 20 millions de tonnes de manioc (environ 15 millions aujourd’hui) mais aussi de couvrir 60% de sa consommation de poulet et de réduire à 15% la part du lait importé, deux produits aujourd’hui massivement importés.