Malgré l’existence d’un programme national de lutte depuis 1999, l’Hépatite B reste une maladie méconnue au Sénégal. Or, selon un professeur de la Faculté de médecine de l’Ucad, par ailleurs directrice exécutive du Programme national de lutte contre l’Hépatite B au Sénégal, 85% des Sénégalais sont aujourd’hui infectés. Ce qui revient donc à dire que potentiellement, dans les 25 ans, ces porteurs peuvent faire une cirrhose du foie qui est le cancer le plus fréquent chez l’homme.