Après avoir plusieurs fois débouté la famille sur d’autres procédures concernant l’assassinat de Thomas Sankara, la justice burkinabè cherche-t-elle à gagner du temps, et à persister dans son déni de justice ?

Boko Haram poursuit sa croisade sanguinaire contre les écoles publiques du Nigeria. Le mardi 25 février, des membres présumés du groupe islamiste ont attaqué un lycée dans le nord-est du pays, faisant au moins 43 morts parmi les élèves. Si le raid meurtrier n'a pas encore été revendiqué, il porte néanmoins la signature de Boko Haram. Depuis 2009 et le début de son insurrection, la secte islamiste, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché", mène en effet régulièrement des att...lire la suite

Une exhumation et une expertise indépendante de la présumée tombe et la vérité après 27 ans d'attente sont attendues. Tribunal de grande instance (Tgi) de Ouagadougou a fixé son délibéré au 5 mars prochain

Le corps du président Thomas Sankara va-t-il être exhumé pour authentifier que c'est bien lui qui repose au cimetière de Dognoën? Ce mercredi 22 janvier 2014, le dossier était à l'ordre du jour à la Chambre civile du Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Mais les juges ont demandé aux avocats de la famille de revenir le 5 mars 2014 pour avoir la réponse. Les juges vont-ils accepter de désigner un expert qui va procéder aux examens scientifiques nécessaires pour certifier que c'est bien ...lire la suite

AF

Voilà que survient un nouvel outrage à la tombe présumée de Sankara. Va t-on de nouveau blâmer un autre malade mental pour cette profanation ? La première fois, un liquide non identifié y avait été répandu. Or cela posait problème puisque les avocats de la Cijs, en date du 9 février alors qu’une requête pèse sur l’Etat du Faso, ordonnant l’identification du corps se trouvant dans la tombe désignée de Thomas Sankara qu’il a érigée.

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